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Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos en ligne

3 octobre 2025

Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos en ligne

Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos et les machines à sous  en ligne, pour influencer « les politiques » et « l'opinion » :

"Il sera toujours aisé aux imposteurs de faire des dupes" (Casanova, Mémoires, 1725-1756, Tome 1, La Pléiade, NRF, 1958, page 427)

PAR

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN


• Sociologue (Université Lumière, Lyon II)
• Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) UMR 5283 (2016 à 2019)
• Membre suppléant et rapporteur à la Commission Nationale des Sanctions (CNS Paris Bercy) (2013 à 2018)
• Agent de l'Etat Chargé d'étude à l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL , Paris) (2011 à 2015)
• Observatoire des jeux : Président fondateur de l'Observatoire des jeux ( ODJ) fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)

Contact : Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr

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OCTOBRE 2025
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Résumé : Retour critique sur une tribune provocatrice sur les casinos en ligne, publiée par l'addictologue Jean-Michel Costes, premier signataire de cette diatribe collective parue dans Le Figaro : « élargir les jeux d'argent en ligne, c'est encourager une drogue » Dans ce  pamphlet, les machines à sous sur internet sont qualifiées de «  crack-cocaïnes des jeux d'argent »  JM Costes donne ensuite une description apocalyptique et délirante de ce jeu et des joueurs qui s'y adonnent: «  le jeu sur machine à sous est une véritable drogue , les joueurs sont comme pétrifiés, incapables de quitter les machines, totalement pris dans le rythme du jeu qui atténue leur conscience de l'espace , du temps et de la valeur  même de l'argent. Ils ne prennent conscience des pertes qu'après coup, une fois l'excitation du jeu retombée et alors (…) ils s'effondrent envahis d'idées suicidaires. Quand on sait que cet addictologue (licencié de l'observatoire des drogues par Etienne APAIRE - longtemps Président de la MILDT - car il écrivait des tribunes favorables aux "salles de shoot") est membre du Collège de l'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) on peut légitimement s'interroger sur "l'indépendance" intellectuelle et scientifique de cette autorité administrative, qui dirige peu ou prou la Politique Des Jeux de la France. Bien évidemment, les signataires de cette tribune incendiaire mettent en avant sans convaincre la santé publique, pour justifier leur acharnement contre les casinos en ligne, en oubliant de signaler qu'ils sont légalisés dans les 27 autres pays européens (sauf à Chypre) ou aucune pandémie ludique n'a été signalée. Bien qu'elle date de septembre 2023, il nous paraît pertinent de revenir de cette philippique, dans le cadre des débats sur la fin de la prohibition des casinos sur internet, envisagée il y a quelques mois par le gouvernement  BARNIER, et sur laquelle le ministre du budget  - Laurent  SAINT MARTIN - avait engagé une première consultation (confer notre article : Laurent SAINT MARTIN et les casinos en ligne : Fin de la prohibition des casinos et machine à sous en ligne ? Concertation à Bercy à l'initiative du ministre du Budget (les casinos.org  16/11/ 2024,) A cette occasion nous avions observé : 1 : que cette doxa  s'opposait  à cette légalisation annoncée des casinos en ligne, alors que d'évidence elle s'inscrit  dans la modernité d'internet et  dans la logique des choses européennes. 2 : que l'Autorité Nationale Des jeux et sa présidente, s'opposaient contradictoirement à cette normalisation, alors qu'elle permettrait de protéger des milliers de joueurs, actuellement livrés à eux-mêmes  sur une kyrielle de sites illégaux. L'ANJ publie la longue liste  totalement illisible des adresses de ce dark market, ce qui revient d'une manière assez naïve à chercher une aiguille dans une botte de foin. Mais l'ANJ vient de créer soudainement une nouvelle direction... de la "répression"  avec à sa tête Sophie NAMER. Cela en dit long sur la fuite en avant autoritaire du régulateur, qui veut limiter, interdire (certains jeux), censurer (certaines publicités), sanctionner lourdement (certains opérateurs...) tout en médicalisant les passions ludiques de millions de Français.

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Prochain article (à paraitre octobre 2025) : « Cobayes ludiques : études sur les joueurs, éthique de la recherche :

  • "Une étude  financée par l'Inserm - qui se déroulera à l'hôpital psychiatrique du Vinatier - veut ausculter le cerveau des joueurs à l'aide d'un IRM. Ils seront rémunérés entre 170 et 230 euros en fonction "de leur performance” !
  • "L'ANJ met en place  un " nouvel outil de  REPERAGE" des joueurs. Qu'en pense la CNIL dont Isabelle FALQUE PIERROTIN a longtemps été la Présidente ?"

Résumé :

- A-t-on le droit d'utiliser des joueurs comme cobayes dans des recherches sur les jeux de hasard, pour tenter de confirmer une théorie concernant le jeu problématique, dont l'hypothèse générique - le jeu comme pathologie, comme addiction - est  loin d'être partagée par tous les  chercheurs en sciences sociales spécialistes du gambling et du e gambling ?  D'autant qu'il ne s'agit pas dans l'étude dont nous parlerons ("Des chercheurs veulent comprendre ce qui se passe dans le cerveau des joueurs" les casinos.org 3/3/2025) d'observer les joueurs dans des espaces de jeu, mais d'ausculter leur cerveau   à l'aide d'un IRM. Cette recherche (ainsi que d'autres dont nous parlerons sur les "plis extérieurs du cerveau" - projet Champollion de François MANGIN financé par l'ANR) pose de nombreuses questions éthiques, déontologiques, épistémologiques. Par exemple les joueurs sont payés...et en plus : " de manière différenciée selon leurs performances" ! Cette investigation sur les cerveaux des joueurs, financée par l'INSERM et portée par Guillaume SECSCOUSSE, se présente ainsi : "recherchons 50 joueurs de 18 à 65 ans pour un examen d'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), au cours duquel nous demanderons aux joueurs  de réaliser des tâches dans un scanner (environ 2h15) (...) Vous serez indemnisés entre 170 et 230€, en fonction de vos performances. Vous pourrez aussi recevoir une image 3D de votre cerveau. L'étude se déroulera à l'hôpital du Vinatier » Tout un programme et  toute une symbolique, "l''espace ludique"(SIC) du Vinatier - ancien asile départemental d'aliénés fondé en I876 - étant un hôpital psychiatrique  situé à Bron. Il nous parait indispensable de dire deux mots sur ce type de recherche, qui pose question au sociologue, et devrait en poser aux hommes politiques.

- D'autant que dans le même temps l' Autorité Nationale des Jeux (ANJ) sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie, en remet une couche en matière de surveillance des joueurs en ligne; pour soi-disant lutter contre l'addiction. L'enfer est toujours pavé de bonnes intentions. Le régulateur a affiché  à sa une pendant plus de trois mois !! (*) le "wanted" suivant : " Participer à l'évaluation scientifique de l'algorithme ANJ : l'ANJ recherche actuellement des joueurs de jeux d'argent et de hasard en ligne pour participer à une évaluation inédite afin de prévenir des risques d'addiction". (ANJ actualités 7/7/2025)" L'autorité qui a pourtant de gros moyens en interne (80 millions de budget annuel, 80 ETP salariés) finance l'institut de sondage CSA pour mettre au point ce " nouvel outil de  REPERAGE" des joueurs. Qu'en pense la CNIL, dont l'ancienne responsable était...Isabelle FALQUE PIERROTIN, actuelle Présidente de l'ANJ. (*) Le gendarme des jeux aurait-il du mal à trouver des cobayes ? Les joueurs, hésiteraient-ils à se faire instrumentaliser, pour ensuite se faire repérer, surveiller, pister, interdire de jeu ?

Articles précédents :

  • IA et jeux d'argent : Pour trouver les bons numéros du loto avec l'intelligence artificielle (IA) : donne ta langue…à ChatGPT ! (juin 2025,  15 pages,  23 notes,   4 annexes) publié sur casino-legal-france.fr.   16 juin 2025
  • Le PMU : première victime de la politique des jeux  sanitaire et punitive de l'ANJ ? (juillet 2025,30 pages, I2 annexes) publié sur l : es casinos.org   18 juillet 2025

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Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos et les machines à sous  en ligne pour influencer « les politiques » et « l'opinion » :

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN
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Deux signataires de ce pamphlet provocateur contre les casinos en ligne participent chaque mois au Collège de l'ANJ.... mais curieusement ne le signalent pas

Dans le présent article, nous revenons sur une tribune polémique parue dans le Figaro - « élargir les jeux d'argent en ligne c'est encourager une drogue » (1) (confer annexe 1) - dont le premier signataire est l'addictologue Jean Michel Costes. Volontairement provocateurs  - les machines à sous   sur internet sont même qualifiées de «  crack-cocaïnes des jeux d'argent ", plusieurs addictologues (psychologues, psychiatres)  signent ce pamphlet... comme si la valeur d'une tribune dépendait du nombre de signataires. Cinq personnalités du monde médical (2) dénoncent avec une curieuse virulence -  suspecte à nos yeux - les jeux de casino en ligne,  les machines à sous sur internet. Ils représentent peu ou prou cette doxa du jeu pathologie maladie que nous dénonçons depuis des lustres dans de nombreuses contributions (3)  (4) :

  •  « Le jeu pathologie maladie : un «  construit social » : Colloque à Bruxelles sur le gambling avec le Professeur  Amnon Jacob Suisse» «  (octobre 2019,  9 pages)
  • «Recherche joueurs addicts…. désespérément » (mars 2020, 9 pages)
  • « Addiction au jeu : réalité médicale ou pathologisation d'un Fait Social ? : ( janvier 2021, 25 pages)
  • « Le jeu excessif est-il une addiction ?  Sciences sociales et santé, 2022/2 (Vol. 40), p. 95-104.

Bien qu'elle date de septembre 2023, il nous paraît pertinent de reparler de cette tribune, dans le cadre des débats sur la fin de la prohibition des casinos en ligne, envisagée il y a quelques mois par le gouvernement  BARNIER, et sur laquelle le ministre du Budget  - Laurent  SAINT MARTIN - avait engagé une première consultation (confer notre article : Laurent SAINT MARTIN et les casinos en ligne",  (5)) A cette occasion nous avions obervé :

  • que curieusement cette doxa  s'oppose farouchement à cette légalisation annoncée des casinos en ligne, alors que d'évidence cette évolution s'inscrit  dans la modernité d'internet;  dans la logique des choses européennes. Des 27 pays de l'UE, la France étant le seul pays avec Chypre, à ne pas les avoir  légalisées
  •  que l'Autorité Nationale Des jeux et sa présidente, sortant du chemin de crête de neutralité  d'une autorité administrative financée par l'Etat, s'opposaient également contradictoirementà cette normalisation, alors qu'elle permettrait d'informer et de protéger des milliers de joueurs, actuellement livrés à eux-mêmes  sur une kyrielle de sites illégaux. L'ANJ publie de manière un peu grotesque,  la longue liste totalement illisible des adresses de ce dark market. Ce qui revient d'une manière assez naïve, à chercher une aiguille dans une botte de foin

Deux signataires (6) de cette tribune  - enflammée, orientée, subjective, réductrice, méprisante pour les joueurs et les opérateurs -  appartiennent  au Collège de l'ANJ  (7)... mais curieusement ne le signalent pas. Ce manque de transparence interroge. Signale-t-il la modestie des auteurs.... ou leur volonté de masquer ce qui pourrait apparaître comme un conflit d'intérêt ? Ces  deux addictologues participent pourtant chaque mois,  aux « décisions » du régulateur et à ses nombreuses  mesures néo-prohibitionnistes, et désormais parfois directement prohibitionnistes. Dans son collège du 21 Septembre 2023, l'ANJ  a prohibé deux jeux  de grattage en ligne de la FDJ : « Diamond River » « Maxi Ruche d'Or »

Et de plus en plus souvent d'autres jeux  de l'opérateur historique sont autorisés, mais "uniquement  à titre expérimental" ( "Maxi black jack» par exemple) ou sont soumis à des conditions d'exploitation  toujours plus draconiennes ( Loto du Patrimoine, Mission Nature loto de la biodiversité notamment : confer encadré en gras ci dessous ) que nous taxerons de mesures "néo-prohibitionnistes" car elles s'attaquent de manière pointilleuse, autoritaire et systématique, aux fondements même de ces jeux, à leurs caractéristiques ludiques, à leurs  engagements sociétaux.
CENSURE : L'ANJ  peut désormais interdire les publicités relatives au Loto du Patrimoine et au Loto de la biodiversité qui feraient référence aux causes d'intérêt général, auxquelles une partie de leur produit est affecté. Le Conseil d'Etat complice de cette censure

S'agissant de la stratégie promotionnelle de la FDJ, le Conseil d'état a confirmé que l'ANJ  peut légalement interdire, les publicités relatives au Loto du Patrimoine et au Loto de la biodiversité, qui feraient référence aux causes d'intérêt général . Il s'agit d'une censure. Ces jeux ne sont pas prohibés ( pour l'instant ?), ils peuvent garder leur nom ( pour l'instant ?) mais l'ANJ peut censurer en toute légalité, tout message publicitaire qui indiquerait que  le Loto du Patrimoine, le jeu de grattage Mission Patrimoine,  la loterie de la biodiversité Mission Nature, sont des jeux qui défendent  des  causes d'intérêt général. C'est le père Ubu. Ces loteries ont justement  été mise en place pour défendre notre riche patrimoine   protéger l'environnement, la vie animale et végétale. Bref des jeux  qui d'évidence, financent des causes  qui défendent l'intérêt collectif. Contradictoirement  ( et c'est là qu'on voit toute la « perversité « du régulateur, sous la domination idéologique & intellectuelle de la doxa du jeu pathologie maladie et celle moralisatrice de certaines associations) l'ANJ souhaite que ces jeux perdent leur âme, n'affichent plus leur "raison d'être et la symbolique à laquelle ils sont associés"….pour devenir  de  simple jeux d'argent. Ne pouvant pas (pour le moment ?)  n'osant  pas (pour le moment ?)  interdire Mission Patrimoine et Mission Nature,  l'ANJ dans son machiavélisme, s'en prend à la finalité citoyenne de ces jeux. C'est une grossière censure, inadmissible en 2025, dans un pays démocratique comme la France, sur un sujet non polémique, qui bénéficie certainement d'un large consensus sociétal. C'est inquiétant car quand on commence à censurer, à interdire - dans ce domaine comme dans d'autres - ça n'a pas de fin. Tout fait sens pour le censeur. Derrière cette censure, se cache une tentation prohibitionniste ancestrale : interdire les jeux de hasard et d'argent. ( confer  nos deux articles : 1 : « Mission Patrimoine 2023 censurée par l'Autorité Nationale des Jeux = Mission Patrimoine, le jeu citoyen de la Française des jeux à nouveau censuré et mis sous surveillance par l'ANJ) » (juillet 2023, 9 pages, casino-legal-france.fr :  « Mission Patrimoine 2023 … malgré les censures de l'Autorité Nationale des Jeu «  ( septembre 2023, 14  pages , 7 notes, les casinos.org 16 septembre 2023 ) confer en ANNEXE  3 le résumé) La Française des jeux qui subit de pleins fouets depuis plusieurs années maintenant ces mesures liberticides et restrictives imposées par l'ANJ ( par exemple sur AMIGO) fait preuve d'une grande résilience et s'internationale. Néanmoins quand on regarde son cours de Bourse ( par définition les actionnaires anticipent ) on constate qu'en  5 ans, "FDJ united" est passé de 48 euros à 26 euros, un plus bas historique .

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L'ANJ  par ailleurs et dans le même temps,  restreint de multiples manières  - et de façon de plus en plus délirante - l'indispensable publicité pour les jeux, nécessaire aux opérateurs pour développer leur activité, trouver de nouveaux joueurs, fidéliser les anciens, lancer de nouveaux jeux...  Dans ce domaine commercial comme dans d'autres, la publicité est bien entendu le nerf de la guerre. Ces multiples mesures prises par le régulateur contre la "réclame" pour les jeux de hasard, risquent d'avoir - et ont sans doute déjà - des effets dévastateurs sur l'économie ludique.  En mars 2022 le gendarme des jeux a même osé  interdire  une publicité pour les paris sportifs.( Tout pour la Daronne de Winamax)  voir ci dessous. L'hypocrite ANJ a beau avoir appelé cela "retrait", il s'agissait bel et bien ( comme pour la chaine de télévision C8 dans le domaine de l'audiovisuel) (**** ) d'une censure, grave & inquiétante, dans un pays  de libertés comme la France, ou  - historiquement  - les censures de publicités, se comptent sur les doigts d'une main. Cette censure apparait d'autant plus choquante, que la pub Winamax,-  dynamique, drôle, gentillette..- n'avait rien d'outrageante, d'indécente,  de blasphématoire, d'irrespectueuse.
(***)

  • C8 censuré vers la fin de liberté ( You tube frontières 19/2/2025
  • C8 le conseil d'Etat valide la censure de l'arcom (contrepoints 20/3/2025
  • C8 censurée ( le courrier Picard 28/2/2025
  • censure : la fin de C8 sur la TNT divise nos lecteurs ( le dauphiné libéré 24 juillet 2024)
  • C8 : satisfaction pour les uns censure pour les autres ( l'express 24 juillet 2024)  

Censure de la publicité de Winamax : " tout pour la Daronne" : Le fonctionnaire censeur de l'ANJ  a été particulièrement choqué par le fait que la Daronne "souriait d'aise » 

Retour sur la censure machiavélique et pointilleuse, effectuée par le fonctionnaire chargé d'instruire le procès contre la publicité WINAMAX à la  demande du « procureur «ANJ ». Ce fonctionnaire- c'est impossible autrement - a du être longuement débriefé pour lancer un anathème aussi systématique, aussi violent et aussi délirant, contre la publicité bon enfant, joyeuse, colorée de WINAMAX. Mais qui lit les "décisions" de l'ANJ ? Les médias, qui ont perdu tout sens critique, n'ont hélas pas reproduits les éléments de  cette censure, qui auraient certainement choqué l'opinion et pas seulement les parieurs sportifs.
Chacun se souvient de la censure  de la publicité WINAMAX effectuée  par l'ANJ. Une bizarrerie lourde de sens, dans un pays de libertés comme la France, ou les interdictions de publicités se comptent sur les doigts d'une main depuis 50 ans. Après avoir vilipendé, dans une sorte de procès à charge pointilleux & machiavélique ( il faut le lire pour le croire  : allez sur le site de l'ANJ si vous pensez que j'exagère!) tous les éléments du film publicitaire de WINAMAX pour les paris sportifs  (deux exemples ci-dessous ***) le fonctionnaire « censeur » de conclut son "expertise" - véritable procès en sorcellerie -  en indiquant  à propos de la Daronne - ce qui semble l'avoir particulièrement choqué - "qu' elle souriait d'aise »  Censurer par le régulateur. Manquerait plus que "les pauvres" soient  heureux de gagner à des jeux d'argent,  se réjouissent de profiter de l'argent du jeu, notamment quand un parieur fait bénéficier sa famille de son gain, en l'occurrence ici sa maman !
***deux exemples =

  • l'ascenseur de la pub Winamax -  qui fait une montée vertigineuse vers le ciel avec à son bord la Daronne (une femme qui ne roule pas sur l'or, visiblement issue des milieux populaires, de la banlieue) - devient pour l'ANJ un "ascenseur social". Censurer. Ca pourrait donner des idées aux "pauvres". Depuis Paris, Isabelle FALQUE PIERROTIN a  souvent précisé dans les médias de manière surréaliste, que les joueurs ne devaient pas jouer pour "gagner de l'argent", "changer de vie  et de condition sociale", mais uniquement "pour le plaisir"
  •  le luxe (champagne, petits fours, caviar, fourrure, classe affaire, coiffeur…)  les signes extérieurs de richesse - auxquels accède la Daronne quand elle est dans l'avion,  pour atteindre la destination paradisiaque vers laquelle elle s'envole grâce à son fils qui a gagné aux paris sportifs  - deviennent des éléments retenus à charge par l' ANJ pour justifier laborieusement sa censure. L'argent (du jeu) ne doit pas faire le bonheur des  pauvres. Manquerait plus que les "gens de peu" vivent et consomment comme des riches ; profitent  du luxe de la richesse grâce aux jeux de hasard, pire profitent de la  générosité intrafamiliale de joueurs qui ont gagné à des jeux de hasard, ici les paris sportifs.

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Ubuesque  : pour certains addictologues dont Jean Michel COSTES - membre du Collège de l'ANJ - les jeux de casino  et les machines à sous sur internet.... sont plus dangereux que le crack et la cocaïne !

Nous trouvons dans cette tribune comme premier signataire Jean Michel Costes  et, comme curieusement les auteurs ne sont pas classés par ordre alphabétique, sans doute à l'origine de cet article agressif, outrancier, orienté. Pas très étonnant. Il représente l'une des figures emblématiques de cette doxa, constituée historiquement en France à partir de l'expertise Inserm sur "les jeux de hasard et d'argent" (8) à laquelle nous participions (9)Il faut savoir que  JM Costes a été  licencié de l'observatoire des drogues par Etienne APAIRE (Président de la MILDT de 2007 à 2012) (10) car il écrivait des tribunes favorables aux salles de shoot, d'autres sur la dépénalisation du cannabis. Un engagement militant, aux antipodes du devoir de réserve qui incombe à un agent de l'état. Cet addictologue semble davantage craindre les  dangers des machines à sous sur internet, que ceux du crack et  de la cocaïne. Inquiétant.

Une doxa du jeu pathologie maladie, omniprésente dans toutes les instances où se décide la politique des jeux de la France
Il y a tout d'abord, le titre provocateur de cette tribune : élargir les jeux d'argent en ligne, c'est encourager une drogue » dont le premier signataire est JM Costes. Un sacré culot pour cet addictologue favorable la légalisation des salles de "consommation » à moindre risque (SCMR) ( l'euphémisme hypocrite de la doxa  mais qui en dit long sur ses intentions ) alors que les Académies de médecine et de pharmacie s'y opposaient fortement ( "Drogues dures : «Les Académies de médecine et de pharmacie s'opposent aux salles de shoot !»le figaro, 17 juin 2022, Luc LENOIR) (11) (et sans doute aussi les riverains et les Français qui financent ces couteuses salles de shoot qui bien entendu n'ont pas été consultés)
Ce membre du Collège de l'ANJ et les rédacteurs de cette diatribe, dénoncent ensuite le « lobby  très actif des promoteurs des jeux d'argent sur internet ». Pour le coup, c'est vraiment l'hôpital  se moquant de la charité. Ces  dernières années, c'est surtout le lobbying de la doxa du jeu pathologie maladie  (et notamment JM Costes )  qui s'est montré très "actif" , pour critiquer  systématiquement tous les jeux de hasard, associer le gambling et le e gambling à une drogue, une pathologie, une maladie; s'imposer dans toutes les instances de décision et de réflexion qui concernent la politique des jeux. De l'expertise Inserm  (ou l'on trouve déjà JM Costes); à l'Observatoire des jeux (ou JM Costes a été parachuté  « responsable des études » par les "Mystères" des réseaux lobbyistes "de Paris" alors que les trois fondateurs de cet observatoire (12)  en ont été exclus) en passant par l' Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) ou - suite au départ prématuré de Jean François VILOTTE (1° président de l'ARJEL) - feu Charles COPPOLANI (2° président de l'ARJEL) a fait entrer "le loup" (des addictologues) "dans la bergerie ";  pour aboutir à l'ANJ, ou l' on retrouve à nouveau JM Costes dans le Collège de l'autorité, comme par hasard depuis plusieurs années... et pour le mandat le plus long!
Cette doxa, qui cherche sans vergogne ( et peut être avant toute chose) à développer son business*****, s'affiche en permanence dans les médias, qui lui déroulent le tapis rouge sans regard critique reprenant pro domo ses affirmations. Tout dernièrement, en septembre 2025, l'association Addictions France   a vilipendé la publicité et le marketing - jugé " agressif" - des opérateurs de paris sportifs. Bien entendu, comme d'habitude, les médias ont repris pro domo cette formulation propagandiste, totalement subjective : "Paris sportifs : un marketing agressif pour attirer les joueurs " ( Le Progrès 16/9/2025 , page 2,3)
***** Dans cet article du Progrès  Morgane GUILLO, professeur d'addictologie au CHU de Brest, après avoir critiqué de manière alarmiste les  jeux d'argent en ligne en enfonçant des portes ouvertes,  en reprenant les éléments de langage de la doxa du jeu pathologie (  " avec les jeux en ligne la perte de contrôle est plus rapide", un véritable cercle vicieux. s'installe avec des pertes financières ..."),  ne dit pas combien elle soigne de joueurs chaque année (cela fait sens mais on aurait bien aimé le savoir), avoue  benoitement - " c'est très bien lorsque les joueurs demandent de l'aide, car la demande de recours aux soins est très faible " - sans se rendre de la contradiction que cela représente, par rapport à la pandémie ludique qu'elle vient de décrire dont les jeux en ligne seraient à l'origine. Sur cette contradiction qui en dit long sur la doxa du jeu pathologie confer nos articles :

  •  «Recherche joueurs addicts…. désespérément » (9 pages, 30 notes, mars 2020) ( publié sur : lescasinos.org  22/3/2020   )
  • » L'addiction au jeu : une drôle de maladie qui a du mal à trouver ses malades «  (mars 2019,  4 pages, 6 notes,  1 annexe) «( publié sur casino légal France 29/3/2019  )

Dans ce même article du Progrès Bernard BASSET & Franck LECAS ( d'Addictions France) ne se contentent de donner leur opinion totalement subjective sur ces jeux et d'enfoncer des portes ouvertes  :
Florilèges :

  • "Addictions France dénonce le fait que "Winamax, Parions Sport ou Betclic poussent les parieurs à jouer toujours plus " Ah bon !!  le contraire serait étonnant. Comme tous les marques et toutes les entreprises les opérateurs de paris sportifs font de la publicité pour développer leur business, augmenter leur CA.
  • "la publicité pour les paris sportifs est devenue tentaculaire, réseaux sociaux, télévision, affichage". Ce n'est pas spécifique aux paris sportifs !!
  • encore plus grossier et  même comique ; Franck LECAS dénonce le fait que "les opérateurs  poursuivent une stratégie visant à associer dans l'imaginaire collectif la pratique des paris à l'univers du sport" La aussi le contraire serait étonnant, ces opérateurs vendent justement ...des paris sportifs

Ils veulent :`
 - des mesures encore plus liberticides  contre les jeux d'argent notamment en matière de publicité " ( une loi Evin sur le jeu sur le model de celle de I99I qui interdit la publicité pour le tabac et l'alcool) contre les  bonus, contre les freebets ( crédits de jeu), contre les offres de bienvenu, contre les codes promotionnels, contre les jeux concours, contre les influenceurs....Liberté j'écris ton nom
- des sanctions pénales : "nous souhaitons pouvoir agir en justice soumettre les contenues des publicités pour les jeu aux autorités et qu'il y ait des suites pénales " précise martialement Franck LECAS responsable du Pole Loi Evin d'addictions France. Bientôt la PRISON pour les opérateurs ?
-  interdire - c'est presque drôle  mais en réalité c'est très inquiétant - la publicité pour les jeux d'argent "jugé attrayante" , pour au final prohiber toute publicité pour les jeux d'argent. La dernière recommandation de Franck LECAS ( voir citation ci dessous)  fait en effet froid dans le dos. Il ne semble même pas se rendre du caractère  ultra autoritaire des mesures qu'il veut imposer aux joueurs, aux opérateurs, aux Français ( sans les consulter naturellement) qui violent les principes des régimes démocratiques et des économies libérales. Grave... mais bien dans l'ère du temps. On impose (aux Français et pas seulement aux joueurs) de nombreuses choses dans  multiples domaines, de préférence en catimini et surtout sans les consulter : Franck LECAS ( d'Addictions France) précise en ce qui concerne la publicité pour les jeux d'argent : " on souhaiterait partir du principe de l'interdit et n'autoriser les publicités ( pour les jeux d'argent, les paris en ligne , les paris sportifs. NDLC) qu'à titre d'exception " 
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Omniprésente dans tous les lieux  ou se décide les mesures liberticides contre les jeux d'argent, cette doxa contribue depuis plusieurs  années désormais, à définir la politique des jeux sanitaire, punitive & liberticide  que poursuit Isabelle FAULQUE PIERROTIN depuis qu'elle dirige l'ANJ. Si, comme le dit JM Costes dans cette tribune, le lobby des pro casinos en ligne avait été très actif », il aurait réussi  depuis belle lurette à obtenir la légalisation des casinos et des machines à sous sur internet. Et notamment en 2010 quand certains jeux d'argent ont été autorisés ( paris hippiques et sportifs, poker) La tribune signée au premier chef par cet addictologue, commence donc par un gros mensonge.

Une méconnaisse  de la réalité ludique des machines à sous en matière de jackpot
Cette philippique enfonce ensuite avec de gros sabots, les portes ouvertes du sens commun du café du commerce. Citation :  «  le jackpot est en ligne de mire mais il est rarement atteint »  «  in fine c'est la machine à sous qui gagne » (13) Quel scoop ! Ces banalités sont connues de tous.
Notamment des joueurs savent pertinemment que le jackpot ne tombe pas à chaque coup. Mais ils constatent aussi que parfois, régulièrement, souvent - contrairement à ce qu'affirme cet addictologue   - le joueur triomphe sur la machine, comme en atteste les milliers de jackpots (petits, moyens ou parfois très confortables) qui tombent quotidiennement dans les salles de machines à sous des 200 casinos français ( voir ci dessous). Tout cela est facilement vérifiable, en regardant sur internet les jackpot gagnés ces dernières années, mois, semaines,  ou en consultant les sites des groupes casinotiers, pour  les milliers de gains intermédiaires gagnés chaque jour dans les établissements de jeu ou sur internet. Les joueurs ne sont pas fous. Si les jackpot ne tombaient jamais sur les slots, les casinos ne réaliseraient pas plusieurs millions d'entrées chaque année, les machines à sous en ligne n'auraient aucun succès. Les taux de redistribution (tdr) des machines à sous et des jeux de casino en général sont en outre nettement supérieurs aux TDR des loteries.

« Un jackpot de 655.875 euros remporté le 30 janvier dernier au Casino Café de Paris à Monaco. Rien qu'en janvier, "17.157.654,43 € de jackpots ont été remportés par 1.918 clients", précise la SBM "Soit plus de 60 gagnants par jour ayant remporté un jackpot supérieur à 1.500€."( Nicematin.com/Thomas Michel, repris par les casinos.org : Jeudi 6 février 2025 : Plus de 17 millions d'euros de jackpots remportés aux machines à sous du Casino Café de Paris rien qu'en janvier à Monaco

« Enghien-les-Bains : il mise 6 euros au casino et remporte le jackpot de 500 000 euros : Un habitué du casino Barrière d'Enghien-les-Bains a misé six euros le jeudi 30 août sur une machine à sous, et a remporté un jackpot historique de près de 500 000 euros. (Le parisien, Christophe lefevre,5 septembre 2024 )

  • "Au casino de À Vals-les-Bains, un joueur fidèle a touché plus de 70 000 € sur une machine à sous. Le retraité n'a pas été le seul chanceux de la soirée. La nuit de l'Ascension semble avoir porté bonheur à plusieurs parieurs de Vals-les-Bains. D'après la direction du casino, 118 000 € ont été versés à divers clients. (tirage gagnant 03/06/2025 , Céline COSSA)
  • Et ci dessous les jackpot gagnés sur les machines à sous au casino Joa de santenay  du II mai au 4 juin 2025

Montant
du jackpot
remporté
par le joueur

Date du gain

Mise

Type de
machine
 à sous

Nom de
La machine
 à sous

N° de machine

15 239 €

jeu. 15 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

Red Phoenix

416

13 711 €

mar. 13 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

LIL Night LIFE

379

10 000 €

mer. 4 juin 2025

2 €

Rouleaux

Bonus Time

153

10 000 €

lun. 2 juin 2025

1 €

Rouleaux

Bonus Time

213

9 346 €

dim. 11 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

Golden Festival

302

9 189 €

jeu. 29 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

Panda

413

8 785 €

sam. 17 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

Rising Fortunes

406

7 973 €

dim. 11 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

Rising Fortunes

409

6 510 €

mer. 4 juin 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

LIL Night LIFE

379

5 958 €

mar. 13 mai 2025

0.01 €

Rouleaux Vidéo

Wealth of the Dragon

392

Les bandits manchots et les joueurs de machines à sous vus par  l'addictologue Jean-Michel Costes membre du Collège de l'ANJ : une vision dantesque, apocalyptique, digne de l'enfer !

  • JM Costes donne ensuite dans cette tribune, une description apocalyptique  des joueurs et des Liberty Bells ("cloches de la liberté" : synonyme de machine à sous) digne des 9 cercles de l'enfer de Dante : «  le jeu sur machine à sous est une véritable drogue , les joueurs sont comme pétrifiés, incapables de quitter les machines, totalement pris dans le rythme du jeu qui atténue leur conscience de l'espace , du temps et de la valeur  même de l'argent. Ils ne prennent conscience des pertes qu'après coup, une fois l'excitation du jeu retombée et alors (…) ils s'effondrent envahis d'idées suicidaires »(14) Pour avoir un regard moins réducteur sur les bandits manchots, le fonctionnement des slots, les logiques ludiques spécifiques à ce jeu, les joueurs qui s'y adonnent...., le lecteur consultera  notre ouvrage :  " Ethnosociologie des  machines à sous  : que le hasard vous serve mais préparez-vous à l'accueillir (15) Ce livre est issu d'une enquête de terrain représentative (quanti et quali )de deux ans dans les casinos, avec des dizaines et dizaines d'observations naturalistes & participantes, d'entretiens  de joueurs et de personnel de jeu. Certes notre étude ne concernait que les machines à sous exploitées dans les casinos en dur mais les logiques ludiques des slots en ligne sont peu ou prou les mêmes  et se situent aux antipodes des descriptions faites par cet addictologue
  • Tout à la fois JM Costes enfonce des portes ouvertes, et monte ensuite crescendo  avec un ton alarmiste pour faire peur. Ce n'est pas une analyse, c'est un procès. Il affirme sans preuve, n'a réalisé aucune enquête de terrain pouvant confirmer/infirmer ses spéculations. Mais peu importe, ce qui compte avant tout pour lui  : sortir toutes les remarques  négatives & outrancières  sur ce jeu. Comment l'ANJ peut-elle se prétendre autorité administrative « indépendante », alors qu'elle cache au sein de son collège, des addictologues qui ont de tels a priori extrémistes sur les jeux d'argent ? Résultat, les mesures liberticides décidées par le régulateur, aboutissement  à une politique des jeux sanitaire ou les jeux de hasard  - ce fait social, historique culturel ancestral - sont systématiquement, de manière propagandiste et répétitive, présentés comme  une drogue, une addiction. Et quand nous regardons la politique menée par le régulateur depuis plusieurs années désormais, force est de constater, qu'elle correspond à une mise en musique des souhaits de la doxa du jeu pathologie maladie, repris depuis des lustres avec complaisance dans les médias (qui ont perdu tout sens critique sur cette question), et qu'ils continuent de diffuser dans des tribunes, comme celle publiée dans le Figaro.
  • Quand les décideurs de ce pays comprendront-ils, que le lobbying multiforme exercée par cette doxa promeut ses intérêts professionnels et financiers, sous couvert de santé publique, sous couvert de protéger les joueurs ? Pour comprendre :  la stratégie de cette doxa ;  la notion d'addiction au jeu  - une curieuse addiction sans substance qui fait débat au niveau scientifique, y compris au sein de la communauté des addictologues - le contexte historique  de cette pathologisation du jeu   - un « construit social qui sent bon l'Amérique  et le DSM ;  le lecteur consultera les ouvrages suivants :
  •   :S. KIRK & H. KUTCHINS : aimez-vous le DSM ? le triomphe de la psychiatrie américaine ( Synthélabo, 1998, 424 pages)
  • Christophe LANE :  comment la psychiatrie  et l'industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions «  ( Flammarion , 2007 , 379 pages)
  • A. JACOB SUISSA /   : le jeu compulsif vérités et mensonges «  (fidés 2005)
  • et l'article de Gilbert CHARLES dans l'Express (19/IO/1995, pages 46,47)  : "Les normes de l'anormalité : un manuel ( le DSM IV) rédigé par des psychiatres américains recense 300 pathologies*, attention sa lecture peut vous rendre fou"* la première édition du DSM comprenait 106 pathologie
  • Ces publications  montrent comment la psychiatrie américaine -qui s'est étendue mondialement dans les années 80 à travers le DSM  ( manuel diagnostique des troubles mentaux ) - a médicalisé nos émotions et nos passions, dont les passions ludiques. Car, pour ces addictologues, médecins, spécialistes de l'addiction.... avant de vendre un médicament,  avant de vendre des soins il faut vendre la maladie, vendre une nouvelle addiction. Ce qu'a bien compris en France la doxa du jeu pathologie maladie,  qui le fait depuis des années,  dans ses activités propres, dans les médias, et désormais depuis plusieurs années au sein de l'ANJ..
  • Alors que différentes  initiatives politiques (projets de loi, colloques….)  prises ces derniers mois par des députés et  des sénateurs,  signalent que l'homo politicus tente timidement de reprendre la main sur la Politique des jeux de la France, sur l'ANJ - une AAI omnipotente qui se substitue au «politique »  - il est plus que jamais nécessaire de dénoncer cette doxa, qui instrumentalise les  jeux d'argent pour soi-disant protéger les joueurs, mais en réalité pour développer le  business du jeu compulsif 

Pour lutter contre la légalisation  des casinos en ligne, la doxa du jeu pathologique maladie nous sort une nouvelle fois ,sa théorie fumeuse  et opportuniste "de jeux   particulièrement addictifs »

Bien évidemment, les signataires de cette tribune incendiaire mettent en avant sans convaincre la santé publique, pour justifier maladroitement leur acharnement contre les casinos en ligne  en France, alors qu'ils sont légalisés dans la quasi totalité des autres pays européens, ce qui comme par hasard ils ne mentionnent pas. Ils affirment que les jeux de casinos en ligne, et notamment les machines à sous,   seraient "particulièrement addictifs" Ils avaient déjà utilisé ce même procédé alarmiste en 2010, en poussant des cris d'orfraies pour combattre la légalisation du poker, des paris hippiques et sportifs sur internet. Grace aux travaux du sénateur François TRUCY, le législateur n'a pas suivi l'avis de ces médecins rétrogrades. Ces  trois jeux  et paris sur internet ont été légalisés, l'ARJEL installé... ensemble qui a permis d'encadrer le nouveau marché du e gambling. Depuis, à notre connaissance, aucune pandémie ludique n'a été signalée dans notre pays, contrairement à ce qu'annonçaient ces Cassandre.

Pour les casinos en ligne ces addictologues spécialisés dans le business du jeu compulsif ressortent dans cette tribune du Figaro, un argument mensongé plusieurs fois utilisé. " La théorie des jeux d'argent particulièrement addictifs."  Les jeux de casinos sur internet seraient des jeux particulièrement addictifs. Stupidité bien entendu indémontrable, reprise pourtant de manière aveugle par les médias et certains hommes politiques. La doxa du jeu pathologie maladie et  certaines associations anti jeu comme SOS joueurs, nous ont déjà fait le coup successivement avec :

  •  les jeux de casino en dur, notamment la roulette, archétype du jeu  compulsif
  •  les machines à sous quand les casinos ont connu leur révolution démocratique grâce à ce jeu
  •  les jeux de grattage, 
  • le Rapido, (devenu Amigo) un jeu particulièrement addictif car jugé " rapide" par cette même doxa, alors que c'était un jeu très lent en réalité 
  • le poker en ligne et le poker en dur : quand le "phénomène poker" a explosé
  •  plus récemment avec les paris sportifs sur internet notamment quand ils concernent les jeunes de banlieue
  • dernièrement avec les paris hippiques ou Isabelle  FALQUE PIERROTIN a précisé benoitement et de manière hésitante à Sylvain COPIER dans Paris TURF (1° avril 2025): ("Le jeu hippique est un pari qui est tout de même  assez addictif......."  ( confer notre article  : Le PMU : première victime de la politique des jeux  sanitaire et punitive de l'ANJ ? juillet 2024)  (16)
  • et actuellement avec les casinos en ligne

Les jeux d'argent ont tous été  qualifiés de particulièrement addictifs par cette doxa, certaines associations anti jeu et d'autres associations familiales moralisatrices comme l'UNAF. Médias, hommes politiques reprennent  souvent cette théorie fumeuse, sans se rendre compte que si tous les jeux sont particulièrement addictifs comme plus aucun ne l'est. Cela remet radicalement en cause cette hiérarchie de la dangerosité supposée des différents jeux de hasard. Une hiérarchie de sens commun qui n'a rien de scientifique. Comme l'a précisé le philosophe Jacques  HENRIOT le jeu est neutre, c'est le joueur qui donne sens au jeu). Hiérarchie inventée par la doxa de manière purement opportuniste, pour faire parler d'elle, créer du buzz médiatique, inciter les pouvoirs publics à prendre des mesures toujours plus liberticides, dégager toujours plus de subventions, d'argent public, de postes, d'appel d'offre... pour faire fonctionner  l'usine à gaz de la doxa, qui agit dans  cette affaire comme un pyromane pompier. C'est d'ailleurs son unique but : des sous...des sous pour la paroisse... de la doxa.

Mauvaise foi, contradiction = JM Coste, les addictologues qui ont signé cette tribune, devraient   être  très favorable à la légalisation des casinos sur internet, pour aider, informer, protéger - et le cas échéant soigner - les joueurs
Bien entendu les signataires de cette tribune ignorent volontairement peu ou prou les bénéfices - au niveau de l'information et de la protection des joueurs -  qu'entrainerait une légalisation des  casinos sur internet. Particulièrement contradictoire sur ce registre, ce positionnement prouve leur mauvaise foi  car ils affirment par ailleurs que c'est dans les casino en ligne qu'on "trouverait" le plus de joueurs compulsifs. (" 45 % des joueurs de jeux de casino en ligne sont classés comme joueurs excessifs ; ils produisent 65 % du chiffre d'affaires, 80 % si on y ajoute les joueurs ayant des pratiques «à risque»  précisent-ils   ) JM Coste, les addictologues qui ont signé cette tribune,  si soucieux de protéger les joueurs de l'enfer ludique des casinos en ligne, devraient  donc être  très favorable à la légalisation des casinos sur internet, pour aider, informer, protéger - et le cas échéant soigner - les joueurs qui actuellement ne le sont pas sur le marché noir des sites illégaux qui prolifèrent.

Ces médecins,  sans doute  incapable de vendre un ticket de grattage à un euro, se permettent de donner des leçons d'économie sur le marché ludique  aux opérateurs

Ensuite - contrairement à ce qu'ils affirment en exergue : "nous resterons sur l'argument de santé publique"-  les signataires de cette tribune tendancieuse, se permettent de remettre en cause l'existence et la viabilité économique de ce " nouveau" marché des casinos en ligne", qui connait pourtant un grand succès  au niveau mondial, une forte croissance, aussi bien au niveau des casinos en ligne légaux, qu'illégaux.
"L'hypothèse de création d'un nouveau secteur d'activité est aussi un leurre". La capacité de dépense des Français dans les jeux d'argent connaît une croissance régulière malgré les périodes de crise, mais elle a ses limites."
On croit rêver. Ces médecins et addictologues sans doute  incapable de vendre un ticket de grattage à un euro, se permettent de donner des leçons aux opérateurs sur leur business et sur le marché ludique. Un peu comme quand Isabelle FALQUE PIERROTIN leur demande  de manière autoritaire et péremptoire de "  changer de modèle économique" en précisant benoitement et naïvement : " il faut plus de joueurs qui jouent moins" Abracadabra
Dans la même veine de l'absurde, ces apprentis sorciers qui contestent l'existence d'un nouveau marché des casinos en ligne; affichent leur volonté d'équilibrer les différentes filière pour justifier la prohibition des casinos en ligne." Il est plus plausible que la prospérité de cette nouvelle filière de jeux se fasse au détriment des autres et qu'elle provoque ainsi un déséquilibre". Que les groupes casinotiers Français ( Barrière, Partouche...) que le syndicat Casinos de France luttent depuis des lustres contre les casinos en ligne, cela peut se comprendre, même si à terme  - nous le disons depuis des années - leur position rétrograde n'est pas tenable, notamment quand ils demandent - comme ils le font désormais - que les casinos et les MAS sur internet soient légalisées ...mais uniquement pour eux. Mais quand Isabelle FALQUE PIERROTIN justifie la prohibition des casinos en ligne, pour préserver l'équilibre des filières, on sourit. Et quand cette position est défendue par la doxa du jeu pathologie maladie, là on rigole franchement.

La doxa rétrograde et élitiste est contre la démocratisation des casinos et des machines à sous, qu'autorise la légalisation des casinos sur internet

Dernier point et non des moindres,  les addictologues signataires de cette tribune et quelques personnes à Paris  en voulant de manière autoritaire (sans consulter les joueurs bien entendu et encore moins les Français) que la prohibition des casinos en ligne perdure, dévoilent  une vision élitiste et ethnocentrée. Ils sont contre la démocratisation des casinos et des machines à sous, qu'autorise la légalisation des casinos sur internet. Certes il y a plus de 200 casinos en France. Mais de nombreux français ne peuvent pas, ne peuvent plus, ne souhaitent pas... se rendre dans des établissements de jeu en dur pour différentes raisons. La légalisation des casinos en ligne supprimera les barrières sociologiques, psychologiques, géographiques et démocratisera les machines à sous et  autres jeux de casinos sur internet ...que cela plaise ou non. Plus de LIBERTE, plus de concurrence pour les joueurs ce n'est pas négligeable, même si des millions de Français n'iront jamais joué sur internet quand les casinos en ligne seront légalisés. Plus de sérénité  également pour les e gamblers qui jouent déjà sur des casinos illégaux, mais préféraient le faire de manière légale pour être certain ne pas se faire pigeonner. Ultime argument et non des moindres , cette légalisation des casinos en ligne constitue la meilleure manière d'assécher le marché gris des casinos illégaux en constante augmentation. Cela explique que la plupart des pays dans le monde les autorisent...sauf pour l'instant la France qui, pour une fois, ne peut pas mettre en avant une exception culturelle pour justifier cette bizarrerie.

Conclusion :
Censurer, interdire, surveiller & punir, sanctionner, prohiber... Le crédo liberticide, bureaucratique, autocratique et kafkaïen, mené par l'ANJ sous la domination objective de la doxa du jeu pathologie, au sein même du Collège de l'ANJ et dans la presse au travers des tribune propagandistes pour faire l'opinion, influencer les politiques, ne peut que mener la  Politique des jeux dont la France a  besoin dans une impasse, pire dans une débâcle. L'information des joueurs, la protection des mineurs, des personnes vulnérables, des interdits de jeu.... existent déjà depuis longtemps et a été fortement accentué ces dernières années. En faire plus comme le souhaite le régulateur et certains addictologues ( notamment en matière de publicité)  ne peut qu'entrainer le secteur dans une spirale infernale et à terme déstabiliser le modèle économique des opérateurs. En attendant les derniers chiffres du gambling et du gambling au niveau mondial, montrent que France arrive bonne dernière du top ten. ( confer ci dessous) En s'opposant à la légalisation des casinos et des machines à sous  en ligne de manière rétrograde & anachronique, alors que tous les autres pays européens ont levé cette prohibition d'un autre âge, la doxa du jeu pathologie et l'ANJ - qui  agissent de concert et se moquent de l'avenir de l'économie ludique nationale - ne peuvent qu'accentuer cette tendance dans les années à venir, au niveau européen et au niveau mondial.

Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos en ligne

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