Casino légal en France
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Les trois syndicats patronaux, Casinos de France, le Syndicat des casinos modernes et France et l’Association des casinos indépendants français, ont annoncé, dans une lettre adressée au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault le 20 décembre dernier, que le dernier exercice s’était clôturé sur une baisse de - 1,8%.
Malgré une petite embellie en 2011, les casinos français sont à nouveau dans le rouge, et ont demandé à Jean-Marc Ayrault le déblocage de l’exploitation de nouveaux jeux, ainsi qu’un aménagement de leurs horaires. Selon eux, le produit brut des jeux (PBJ) a chuté de 1,8% à 2,275 Mds€, par rapport à l’exercice précédent. Au cours de l’exercice 2011-2012, le PBJ des 23.000 machines à sous a quant à lui baissé de 2,5% à 2,054 Mds€, alors que celui des tables de jeux a augmenté de 5,25%, à 221 M€.
Dans leur courrier, les Présidents de trois syndicats patronaux ont rappelé que le secteur, qui génère quelque 15.500 emplois directs, a connu en cinq ans une baisse de son chiffre d’affaires de l’ordre de 20%. Ils regrettent en outre que les adaptations demandées, « pourtant sans incidence négative sur les budgets de l’Etat et des communes, tardent à recevoir l’agrément de nos ministères de tutelle (le Ministère de l’Intérieur et du Budget) et ne (soient) toujours pas finalisées dans les textes règlementaires pour des raisons qui nous échappent ». Les casinos ont expliqué à l’AFP avoir fait attiré à plusieurs reprises l’attention des deux Ministères au sujet des difficultés rencontrées. « Nous avons besoin que l’on nous permette d’innover en période de crise et dans un contexte concurrentiel très rude », ont-ils ajouté, assurant qu’ils se heurtaient depuis plusieurs mois à une forme d’inertie sur les modifications de textes nécessaires pour de nouveaux jeux. Toujours selon eux, les textes soumis par le Ministère de l’Intérieur à celui du Budget attendent validation depuis trois mois, alors que trois autres jeux, « expérimentés avec succès et validés par la Commission des Jeux du Ministère de l’Intérieur, ne peuvent plus être exploités ». Les casinos ont ajouté avoir expérimenté pendant plus de six mois un découplage des horaires de fonctionnement des jeux traditionnels et des machines à sous. Ce test, selon eux, s'est révélé satisfaisant pour le Service central des courses et jeux, mais son exploitation en régime normal n'a pu démarrer, car elle nécessite également une modification de textes.
Avec AFP
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