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L’État cherche (toujours) de l’argent...les français aussi

27 mai 2025

L’État cherche (toujours) de l’argent…les français aussi (2° partie) :

  • Alors que le Chef de l’État a évoqué le livret A pour…faire la guerre à POUTINE un rapport d'information parlementaire sur "la rémunération de l'épargne populaire et des classes moyennes " vient de sortir. Il confirme ce que nous dénonçons  depuis longtemps : le gouverneur de la Banque de France, le gouvernement… pénalisent depuis des lustres les Français qui épargnent.
  • Les épargnants qui sont aussi souvent des joueurs  sont également sanctionnés, infantilisés par l’ANJ  qui poursuit et accentue sa politique des jeux sanitaire, liberticide contre les opérateurs sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie  qui a inventé une pandémie ludique imaginaire. Résultat en 2024 (les chiffres viennent de tomber),  la France pèse seulement 2,6 % du marché ludique mondial (544 milliards d’euros) loin derrière, le japon(6,4%),  l’Italie(4%), le royaume uni (3,9%) (confer annexe 1)
  • D’ autres solutions  existent pour remplir la bougette de Bercy sans augmenter l’impôt  tout en rentabilisant l'épargne de nos concitoyens qui cherchent aussi de l’argent : Livret A boosté, Grand Emprunt, Fonds Souverain, loterie exceptionnelle fortement dotée dans le cadre d’une politique des jeux ambitieuse et vertueuse
  • JEUX d’ARGENT, LIVRET A, prix de l’alimentation, inflation, prix du TABAC…tout est à revoir au moment où les I9 000 cahiers de doléances des Gilets Jaunes (GJ) sont désormais consultables.

PAR

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN


• Sociologue (Université Lumière, Lyon II)
• Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) UMR 5283 (2016 à 2019)
• Membre suppléant et rapporteur à la Commission Nationale des Sanctions (CNS Paris Bercy) (2013 à 2018)
• Agent de l'Etat Chargé d'étude à l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL , Paris) (2011 à 2015)
• Observatoire des jeux : Président fondateur de l'Observatoire des jeux ( ODJ) fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)

Contact : Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr

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MAI 2025
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Avant-propos : L’État cherche toujours de l’argent. Mais cette fois  ce n’est pas pour boucler le budget, régler le problème des retraites, renflouer la sécurité sociale,  épurer notre dette publique … c’est pour faire la guerre à POUTINE.  Pour cela la piste du livret A a soudainement été évoquée en mars par E. MACRON. Contradictoire et même choquant car le gouverneur de la Banque de France (François VILLEROY de GALHAU) venait d'imposer avec l'aval d’Éric LOMBART, une baisse scandaleuse de ce Livret (passé de 3 à 2,4 % le 1° février) pénalisant 52 millions de Français économes, prudents, responsables... qui subissent l’hyper inflation des produits de consommation,  notamment mais pas seulement, alimentaires. Signalons, cela fait sens par rapport aux difficultés des français pour se nourrir quotidiennement, que les rayons "œufs" des supermarchés sont dévalisés. Observations corroborées par un article des Échos : "Face à une consommation d'œufs qui explose les producteurs français peinent à suivre " (les échos, Paul TURBAN, 5 mai 2025, page 20)
Ultime provocation, le gouverneur de la Banque de France, ce très haut serviteur de l’État avec un très haut salaire ( 500 000 euros par an + 50 000 euros de frais) proposera une nouvelle baisse du Livret A le 1° aout.  Mais nous apprenons que quelques parlementaires lucides veulent réformer l'épargne populaire  (Rapport d'information, n° 1427, I4 mai 2025, 97 pages, Rapporteurs MM. Jean-Philippe TANGUY et François JOLIVET) Leur rapport qui vient de sortir  conclut  notamment :

  •  " personne ne défend les intérêts des épargnants".
  • " le rendement du livret A à cause de l'inflation est systématiquement négatif depuis 2016"`
  • "  Bercy a bloqué à 3% le taux du livret A pendant I8 mois à partir de 2023, alors qu'il aurait dû être à 4%"
  • "les français ont perdu 300 milliards d'euros de pouvoir d'achat entre 2021 et 2023"0* à cause de cette politique menée en catimini  contre le livret A par le Gouverneur de la Banque de France

*"Placements : des parlementaires veulent réformer l'épargne populaire " (  Investir , page 1 et 23 , n° 2680, I7 mai 2025) voir également "Votre épargne, leur trésor" , le canard enchainé n° 5454, 21 mai 2025, page 2)

Résumé = Dans un premier article (« L’État cherche de l’argent ?.... ça tombe bien les français aussi ! » publié sur les casinos.org   8 /2/2025, ) nous indiquions : plutôt que d’emprunter aux investisseurs étrangers; d’imposer une fiscalité punitive ; de laisser l’Autorité Nationale des Jeux menée une politique des jeux sanitaire sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie ; le gouvernement pourrait solliciter l’argent des Français de manière volontaire et positive,à travers un Grand Emprunt, en boostant le livret A, en lançant une Loterie annuelle exceptionnelle comme il en existe en Espagne (loterie de Noel avec un gros lot de 2,7 milliards d’euros) et aux États-Unis. (Power Ball  avec un jackpot à 1,33 milliards de $ ). L’État cherche toujours de l’argent, mais cette fois ce n’est pas pour boucler le budget, épurer notre dette mais pour le budget de la défense. Contre toute attente la piste du Livret A  a été soudainement  évoquée en mars par Emmanuel MACRON. Contradictoire - et même choquant – car au même moment  le Gouverneur de la Banque de France imposait une baisse de ce Livret (passé de 3 à 2,4 % le 1° février) pénalisant 52 millions de Français. Ultime provocation, ce très «  haut » serviteur de l’État avec un très « haut » salaire ( 500 000 euros) proposera une nouvelle baisse du Livret A le 1° aout. L’annonce présidentielle arrive donc comme un cheveu sur la soupe. Nos concitoyens peuvent  avoir le sentiment légitime dans cette affaire, d’être une nouvelle fois pris pour des imbéciles… pour ne pas dire plus.
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"Macron s’en va t en guerre… avec l’argent des français... mais sans les consulter

Contre toute attente, la piste du Livret A a soudainement été  évoquée en mars 2025 par Emmanuel MACRON pour le réarmement français, « sans outre précision » (1)  Étonnant !  Le Président  ne nous avait pas habitués à se soucier du livret d’épargne des gens de peu, à féliciter les Français qui épargnent ainsi, à les encourager à épargner d’avantage en boostant le taux d’intérêt du livret A. Nous ne savions pas que ce livret d’épargne populaire, dont ne parle jamais la classe politique,  était aussi important pour l’intérêt supérieur de la nation, la défense du territoire, le financement de l’armée. En outre c'était pour le moins contradictoire. Le Premier ministre venant d'accepter la proposition du gouverneur de la Banque de France de baisser le Livret A  de 3 à 2,4 % le 1° février, pénalisant les 52 millions de Français qui en possèdent un. Ultime provocation/contradiction, une nouvelle dépréciation du livret a été annoncée pour aout  - en pleine période estivale pour mieux faire passer la pilule - par une presse complice de cette information officieuse destinée à calmer le jobbard. La proposition présidentielle arrive donc comme un cheveu sur la soupe, et nombre de nos concitoyens ont sans doute eu une nouvelle fois, le sentiment légitime d’être pris pour des imbéciles... pour ne pas dire plus. Quand même un peu informés malgré la furia propagandiste qui sévit sur toutes les chaines d’info en continue et dans une bonne partie de la presse, les Français peuvent penser que l’État cherche à siphonner leur épargne, à détourner le livret A de son objectif affiché : le logement social.

L’épargne des Français (LA,LDDS,LEP): 2896,6 milliards
: un  pactole fabuleux détenu par des citoyens responsables 

Cette manne accumulée par nos concitoyens de manière responsable, prudente, prévoyante - au prix souvent de beaucoup de sacrifices - se monte  à 2896,6 milliards réparti de la manière suivante :

  • LA  ( livret A): 442, 5 milliards d’euros ;
  • LDDS ( livret de développement durable et solidaire) : 160,6 milliards
  • LEP  (livret d’épargne populaire): 82,2   milliards
  • Soit un total de 685,3 milliards pour l’épargne  immédiatement disponible.
  • A cela il faut ajouter :
  • le PEL ( plan d’épargne logement)  222,3 milliards,
  • l’assurance vie : 1989 milliards.
  • Soit au total un pactole de 2896,6 milliards d’euros

La baisse du livret A  décidée par un seul homme, François VILLEROY de GALHAU, a eu des conséquences  catastrophiques : une chute de 60% de la collecte en Février 2025

La baisse du livret A décidée par la Banque de France a eu des conséquences désastreuses. La collecte du mois de février (940 millions) chute de 60% par rapport à Février 2024 (2) Sur le long terme cette décroissance apparait encore plus spectaculaire : « sur les 14 dernières collectes positives du livret A en février, celle de février 2025 se situe parmi l’une des plus faible, en 13° position » (3)
Nous avons  souvent dénoncé cette réduction du livret A  qui pénalise les français mais réjouit les banques. Punition décidée par le pouvoir d’un seul homme : le gouverneur de la Banque de France.  Ce grand serviteur de l’État avec un salaire que certains considèreront comme indécent (42 000 euros par mois + frais + logement de fonction) a en plus annoncé sans vergogne au moment où il baissait le livret A : « la France vit au-dessus de ses moyens » (2). Après certains s’étonneront que les Français souhaitent renverser la table
Défavorable à la richesse, à la consommation et au moral des ménages, cette baisse du livret d’épargne apparait nuisible à l’activité des entreprises, au commerce. Malgré l’avis de certains « experts » personne ne nous fera jamais croire, que quand le Livret A diminue les français ipso facto vont consommer d’avantage,. C’est au contraire quand l’effet de richesse est positif que les gens dépensent plus. (Confer l’article de Patrick ARTUS : les conséquences de la richesse boursière des américains « Les Échos 3/3/2025 p. IO) Quand les consommateurs ont le sensation  de s’appauvrir, qu’ils voient leur épargne fondre, ils restent prudents, achètent moins, voyagent moins….

LIVRET A : ça fait des années que les français se font pigeonner. En 2015 le livre A était rémunéré à seulement 1% et le gouverneur de la banque de France de l’époque (Christian NOYER) voulait le baisser encore plus... en harmonie avec les banques : «  les patrons du crédit agricole et de la société générale avaient eux aussi jugé début mai 2015, la rémunération du livret A trop élevé »

Ce n’est pas la première fois que la Banque de France pénalise les  français en diminuant le rendement du livret, y compris quand le gouvernement veut faire le contraire. Nous avons retrouvé dans nos archives, deux articles qui en disent long sur le modus operandi. En 2015 le livret A rémunéré à 1%, « est jugé peu attractif par les épargnants » (3) Résultat de cette politique des taux pingre imposée par le gouverneur de l’époque (Christian NOYER) le livret se retrouve « huit mois consécutif dans le rouge en 2014 »(4) et la collecte est de nouveau négative en avril 2015. Malgré cela Christian NOYER indique qu’il souhaite baisser encore plus ce taux....  en harmonie avec les banques : «  les patrons du crédit agricole et de la société générale avaient eux aussi jugé début mai, la rémunération du livret A trop élevé »(5)
En mai le gouverneur s'en prend " de nouveau vigoureusement au taux d’épargne réglementée «  indiquait les Échos dans un article au titre qui fait sens : «  livret A : la mise en garde de la banque de France «  (6) Christian NOYER précisant : « le niveau élevé du livret A constitue une anomalie unique en Europe « , «  le taux du livret A gène la transmission de la politique de la BCE » (7) A se demander pour qui travaille le gouverneur ? Pour la France et les Français ou pour la Banque Centrale Européenne ? Mais à l’époque - François HOLLANDE était Président de la république – le gouvernement s’imposait parfois  face au diktat du gouverneur et à ses mesures impopulaires :

  • « le gouvernement avait en janvier 2015 maintenu le taux du livret A à 1%....contre l’avis de la Banque de France « (8) :
  • «  le taux du livret devrait théoriquement reculer à 0,25 % au I° février ; le gouverneur de la banque de France arbitrera sur le sujet aujourd’hui « (9)
  • « Livret A : la tension mote sur l’épineuse question de la rémunération : le gouverneur de la banque de France propose d’abaisser le taux du livret A de 1% à 0,75 ; le gouvernement semble réticent à franchir le pas «  (I0) 

Remplir la bougette de BERCY de manière positive, volontaire (Livret A dédié, augmentation du taux du livret A, Grand emprunt, Fond Souverain Étatique, Loterie annuelle au pactole exceptionnel..) avec des buts mobilisateurs (boucler le budget, résorber notre dette, reconstruire l’Ukraine et Gaza…)plutôt que de faire la guerre à POUTINE

Bien avant l’intervention présidentielle concernant le livret A, nous avons expliqué dans notre article « l’État cherche de l’argent ça tombe bien les français aussi « (11) qu’il y avait d’autres manières aimables de solliciter l’argent des contribuables de manière positive et volontaire, que la furia fiscale punitive imposée par les gouvernements BARNIER/ BAYROU : Livret A dédié, Grand emprunt, Fond Souverain Étatique, Loterie annuelle au pactole exceptionnel comme le font les américains avec la Power Ball et les espagnols avec El gordo. Juste après notre article (envoyé à tous les parlementaires) nous avons observé que l’idée d’un livret d’épargne industrie a été lancée pour capter positivement l’épargne des français : « Régulièrement exhumée l’idée de mobiliser l’épargne des français au service d’une politique prioritaire est à nouveau à l’ordre du jeu. Cette fois il s’agit de financer la réindustrialisation de la France comme en I983 avec le CODEVI. (..) La création du livret d’épargne industrie pourrait être effective début 2025 ».(…) ( 12) La chute du gouvernement BARNIER a enterré le projet.
Le but de nos propositions était de ne pas choisir la solution de facilité consistant à augmenter  impôts et taxes , mais de remplir les caisses de l’État avec une fiscalité positive, indirecte, volontaire et des buts mobilisateurs : équilibrer le budget, résorber progressivement notre dette publique de 3000 milliards (détenue avant tout par des investisseurs étrangers) et donc au final faire de grandes économies. Les intérêts de cette dette ( 54,9 milliards en 2025)  plombent chaque année les comptes publics.

Suite à l’intervention d’E. MACRON,  les banques françaises  étaient curieusement "en première ligne pour contribuer au financement des industriels de la défense" : nous ne savions pas BNP, Crédit Agricole, Société Générale et Crédit Mutuel aussi patriotes 

Mais la proposition  présidentielle soudaine d’utiliser ( et non de solliciter) le livret A, ne correspond pas à ce noble dessein d’assainir ponctuellement et structurellement les finances publiques. Son but : dépenser beaucoup d’argent pour faire la guerre à Poutine, réarmer, se préparer à une guerre en Europe. Nous n’entrerons pas ici dans le débat pour savoir si la communication (dramatique, martiale)  d’Emmanuel  MACRON est crédible :

  •  aussi bien sur le fond : faire passer le budget de la défense de 60 Milliards  (3,5% du PIB) à 130 milliards en 2029  (5% du PIB) alors que les caisses sont vides
  • que sur la forme : résumée par cette réflexion d’Edgar MORIN (ancien ministre de la défense) : «  est ce qu’on a besoin d’être dans une provocation, d’être facteur d’escalade et de se nourrir de dramatisation et d’effet d’annonces ? «  (13)

Par ailleurs la proposition présidentielle n’avait rien d’originale. Le sénateur Pascal ALLIZARD   a lancé fin 2023 une proposition (adoptée au sénat) constituant à «  flécher vers la défense une partie des fonds du livret A » ( 14) Le député Horizons Christophe PLASSARD suite à son rapport sur l’économie de guerre publié en 2023,  a proposé la « création d’un livret d’épargne consacré à la défense «  (15) L’intention n’est pas la même. La première piste consiste à détourner l’épargne des français sans les consulter, la deuxième revient à créer un nouveau livret d’épargne susceptible d’intéresser les Français qui le souhaitent. Mais comme par hasard, nous disent  S. LOIGON et S. DUMOULIN  dans les Échos, cette deuxième orientation « s’est heurtée aux réticences du secteur bancaire«  ( 16)
Suite à l’intervention du chef de l’État tous les médias ont commenté, souvent pro domo sans regard critique, les paroles d’E. MACRON et le débat est monté « autour de la meilleure manière de mobiliser l’épargne des français »(17)…sans les consulter. Un véritable « concours Lépine  pour l’économie de guerre »  titrait le Canard Enchaine (18) Pour trouver 50 milliards pour l’effort de défense  d’ici 2030 « pourquoi  ne pas consacrer une partie de 600 milliards du livret A ou un morceau des 2000 milliards des contrats d’assurance vie ou bien lancer un grand emprunt ? »    interrogeait l’hebdomadaire qu’on avait connu plus pacifiste. L’hebdomadaire satyrique anti militariste fondé par  Maurice et Jeanne MARECHAL qui a une position contradictoire sur la guerre en Ukraine  (19)) rappelle quand même  « que le dernier grand emprunt pour la défense nationale…. date de 1939 «   (20)    
Suite à l’intervention un peu dramatique du Président, les gazettes, les chaines d’info en continue de la TNT, ont disserté longuement pour mobiliser l’épargne de nos concitoyens afin de préparer la guerre, de booster notre industrie d’armement comme si c’était naturel. Les banques sont curieusement montées au créneau sur ce dossier. Elles étaient même «  en première ligne «   «  les banques françaises prêtent à se mobiliser pour contribuer au financement des industriels de la défense »(21) Étonnant. On ne savait pas  BNP, Crédit Agricole, Société Générale et Crédit Mutuel aussi patriotes.

Nouveau livret dédié à la défense, l’« option d’un fléchage forcé du livret A déjà longuement débattue à BERCY » La position des hommes en gris   est flou et contradictoire….et quand c’est flou

N’en déplaise aux banques, parmi les pistes pour mobiliser l’épargne des Français on trouve en priorité le livret A ou la création d’un nouveau livret dédié à la défense : «  faut-il un nouveau livret ? «  titrait les Échos (22) Le débat qui a fait rage s’est calmé à cause de la « trumpisation » des droits de douane qui a déclenché une bronca mondiale mais il resurgira certainement. Qui l’emportera ? Les hommes en gris de Bercy, le gouvernement, les banques, déjà très présentes dans la gestion du livret A, ce qui est loin d’être connu du grand public. Les fonds du livret A et du LDDS sont en effet gérés à 59,5 % par la caisse des dépôts et à 40,5% par les banques.
Une chose est certaine, les français ne seront pas consultés. Ils seront le dindon de la farce, notamment si le gouvernement retient la piste du fléchage autoritaire. Pour l’instant tout est flou…et quand c’est flou….

  • D’un côté le ministre des finances indique : «   ce qui est privilégié c’est l’emploi des produits d’épargne existants, c’est plus cohérent car il n’y a pas de déperdition et cela permet de mobiliser l’épargne déjà placé. C’est plus lisible «  !!! ( 23) C’est surtout totalement invisible pour les épargnants qui voient leur argent détourné pour l’armement, alors qu’il est censé financer le logement. Cette solution  anti démocratique permet d’utiliser l’épargne des français sans autorisation , discrètement, rapidement et sans les consulter.
  • D’un autre coté Bercy souligne«  on ne s’interdit rien « (24) mais «  l’option d’un fléchage forcé du livret A déjà longuement débattue n’est à priori pas envisagé » (25)

Faudrait savoir ! C’est totalement contradictoire. Notons aussi certaines expressions inquiétantes  («  fléchage forcé  ) qui confortent notre analyse et indiquent qu’on réfléchit "longuement" à Bercy sur la meilleure manière de pigeonner les Français, en catimini, sur leur dos, dans leur dos. Alors totale contradiction de Bercy, leurre en direction des journalistes, partie de billard à 3 bandes ou le Ministère de l’économie fait croire que toutes les options sont sur la table  pour faire ensuite  triompher "la" solution qu’il préconise…en harmonie avec les banques ? A suivre

Alors que les jeux d’argent pourraient  rapporter beaucoup plus d’argent à l’État sans augmenter les taxes ( par exemple avec une loterie annuelle fortement dotée) l’ANJ  poursuit sa politique des jeux, autoritaire,  sanitaire, liberticide,  néo-prohibitionniste qui pénalise  forcément les opérateurs

Et les jeux d’argent dans tout ça ? Casinos, Loteries, pari hippiques, jeux en ligne, paris sportifs, poker.... pourraient eux aussi remplir la bougette de Bercy, si l’État Croupier lançait une loterie  annuelle exceptionnelle fortement dotée (commercialisée par tous les opérateurs et pas seulement la FDJ) comme le font les américains avec le  Power Ball (jackpot à 1,33 milliard de $ en 2024), les espagnols avec la loterie de Noel (gros lot à 2,7 milliards l’année dernière). Il n’en n’est pas question dans le débat actuel pour trouver de l’argent et l’ANJ continue au contraire  de tout faire pour restreindre, limiter, censurer, sanctionner ( elle vient de condamner  à une énorme  amende de 8OO OOO euros, un opérateur pour des broutilles ) une économie ludique pourtant florissante.
Par exemple la société de Stéphane COURBIT " BANIJAY" a enregistré une nouvelle année record en 2024 (26) principalement à cause de BET clic, la société de paris en ligne détenue par le groupe. «  Son CA a bondi de 45 % sur un an à 1,46 milliards d’euros en 2024. Porté par un calendrier sportif denses et un nombre de joueurs actifs en forte hausse : + 37% » (27) C’est cette belle dynamique qu’Isabelle  FALQUE PIERROTIN cherche à briser par tous les moyens ( notamment en matière de paris sportifs) en menant une politique des jeux sanitaire insensée et un gambling bashing permanent .

Les sociologues n’ont pas attendu les addictologues pour indiquer dès 2004 à la Une de LIBERATION, les conséquences du jeu, y compris dans le domaine de la santé, tout en soulignant les vertus thérapeutiques de l’activité ludique et pas seulement pour les seniors

Certes les jeux d’argent ont des conséquences et les sociologues n’ont pas attendu les addictologues et JM Costes ( membre du collège de l’ANJ) pour le souligner, y compris dans le domaine de la santé. Nous avons même  fait la une du quotidien LIBERATION sur cette question il y a plus de 20 ans : «  Jouer peut nuire à la santé ‘ ( JP Martignoni-Hutin, Libération, Rebond, 27/I2/2004, pages 1,32,33, ref JPM 47/2004) Mais la grande différence avec la doxa du jeu pathologie maladie contemporaine et la politique sanitaire, rigoriste, punitive, autoritaire,  menée par le régulateur (sous l’influence de cette doxa) c’est que nous précisions dans cette tribune qu’il «  fallait évaluer l’ensemble des  avantages et points positifs « résultant de l’offre de jeux d’argent ; et pas seulement «  les inconvénients et conséquences négatives » Si la doxa enfonce le clou en permanence sur l’addiction aux jeux, elle ne parle jamais des vertus thérapeutiques de l’activité ludique et pas seulement pour les séniors.
Cette orientation qui vise à psycho-pathologiser les pratiques ludiques,  a aussi été soulignée dès 2015 par Rebecca CASSIDY ( Université de Londres Gold Smith college) dans son projet GAMSOC (Gambling in Europ)  destinée par la Commission Européenne:
«  Notre projet observe que les recherches sur les jeux de hasard sont souvent limités dans leurs objectifs, et tendent à se restreindre aux personnes pour qui les jeux d’argent sont devenus une obsession pathologique.  Le financement est souvent proposé en soutien à des recherches sur les personnes pour qui ces jeux sont devenus un problème, une addiction, au lieu de porter sur les implications  sociales et culturels (…) »(28)
Autre différence par rapport à la situation actuelle, nous insistions dès cette l’époque sur la nécessité « d’une politique de recherche pluridisciplinaire sur les jeux de hasard «  dans le cadre "d’une politique des jeux nationale". Confer une tribune que nous avons publié dans Les Échos, avec deux psychiatres et un avocat : «  La nécessité d’une réelle politique des jeux (les échos 26/12/2003 , Idées, le point de vue, ref JPM/37/2003)
Nous avons défendu cette orientation dans de très nombreux colloques, auditions ( au Sénat avec François TRCU , à l’Assemblée Nationale…) Mais très rapidement nous avons dû désenchanter, voyant progressivement une doxa du jeu pathologie se mettre en place de Paris à Nantes et envahir tout le champ ludique, voyant la FDJ et d’autres opérateurs financer cette doxa. Nous avons dû à nouveau (par exemple dans La Tribune de Lyon) dénoncer «  le lobby des addictologues »(29) «  l’intrusion du monde médical qui diabolise la pratique des jeux d’argent «  (30) tout en soulignant que "le jeu n’est pas une pathologie »(31), le jeu n’est pas une drogue, une maladie;  mais constitue une pratique sociale, une passion; y compris quand elle est définie comme addictive, excessive,  impulsive , compulsive... par  cette doxa, certains addictologues et associations néo prohibitionnistes.

Conflits d'intérêts, expertise INSERM : la doxa du jeu pathologie a très vite compris tout le profit qu'elle pouvait tirer du business du jeu compulsif

En vain. Puissante, cette doxa qui a bien compris les profits qu’elle pouvait tirer du business du jeu compulsif, a de nombreux relais dans le monde politique, médiatique, celui de la recherche (INSERM) et dans certains ministères. Certes nous avons vu aboutir certaines de nos propositions. Un observatoire des jeux (ODJ) a été installé à Bercy mais ses fondateurs en ont été exclus et cet organisme est resté tout au long de son existence sous la domination de cette doxa, avec notamment la nomination de JM Costes (membre du collège de l’ANJ).
Certes, nous avons participé pendant 18 mois à l’expertise INSERM sur les jeux d’argent mais là aussi addictologues, psychologues, spécialistes des drogues dominaient numériquement et institutionnellement cette expertise ( confer annexe 2, la liste des experts ). Citons deux anecdotes qui font sens sur cette expertise  :

  • A la première réunion de travail à l’INSERM Jeanne ETIEMBLE, la responsable de l’expertise, nous a présenté (l’historienne E. BELMAS, la sociologue Sylvie  CRAIPEAU et moi-même) comme des « représentants des sciences douces. , sous-entendu, par opposition aux représentants des sciences « dures » ( addictologie, psychiatrie, neuropsychologues…)  surreprésentés dans l'expertise. Cela m’avait marqué l’esprit. Les représentants  de ces sciences «  sérieuses «  pouvaient tout se permettre et ils se sont tout parmi.
  • En pleine expertise Jean Luc VENISSE un des experts, reçoit un important financement de la Française des jeux (250 000 € par an  pendant plusieurs années ) pour créer au CHU de Nantes, un Centre de référence sur le jeu excessif (CRJE). Le conflit d’intérêt était patent. A la réunion suivante nous étions persuadés que la responsable demanderait au bénéficiaire de l’argent de la FDJ de démissionner comme elle aurait dû le faire. Elle l’a au contraire féliciter. Fine psychologue, elle a ensuite offerts….. des chocolats noirs à tous les experts. Le pire, est que cela a marché. C’était tellement culotté, inattendu, inimaginable que ce conflit d’intérêt ne soit  ni dénoncé ni même évoqué, que nous n’avons pas réagi officiellement et médiatiquement - éventuellement en démissionnant collectivement de l’expertise - comme nous aurions dû le faire. Peur du scandale, timidité provinciale dans un cénacle parisien prestigieux (l’INSERM) ? Plus certainement et plus fondamentalement une « soumission à l’autorité » enfouie au plus profond de nos habitus. Je m’interroge encore en 2024 sur notre silence et notre lâcheté. Fort de ce financement, fort de cette expertise INSERM qui  a fait la part trop belle au jeu considéré comme une addiction, la doxa du jeu pathologie maladie a pu ensuite continuer tranquillement à construire son usine à gaz, pour aboutir à la situation actuelle.
  • L’omerta des médias sur ce conflits d'intérêt a été total. Notre communiqué de presse envoyé à l’AFP n’a pas été publié à notre grande surprise. (nous étions pourtant depuis des années en lien étroit avec le journaliste de l’agence qui couvrait le secteur des jeux d’argent )Seul le journal La Croix a signalé timidement ce conflits d’intérêt trois ans plus tard, à l’occasion d’un congrès sur les jeux d’argent au CHU de Nantes, organisé par le Centre de référence sur le jeu excessif (CRJE) de JL VENISSE. ( confer extrait - ci-dessous et annexe 3)

« Conflit d'intérêts dans l'univers du jeu : Un congrès international francophone d’addictologie s'ouvre à Nantes demain 6 octobre 2010. Une initiative financée principalement par… la Française des jeux.

(…)  c’est la Française des jeux (FDJ), premier opérateur français des jeux d’argent (10 milliards d’euros de CA en 2009), qui est le principal partenaire financier de l’organisateur du congrès. Le deuxième n’étant autre que le PMU. Le rapprochement date de 2007.(…). À Nantes, le partenariat aboutit à la création d’un Centre de référence sur le jeu excessif (CRJE) dirigé par Jean Luc. VENISSE , financé à hauteur de 250 000 € par an par la FDJ et de 70 000 € par le PMU, (…)Des experts de l’addiction financés par les opérateurs de jeux…(…) Pour Jean-Pierre MARTIGNONI sociologue du jeu à l’université Lyon-II, "le conflit d’intérêts est patent, comme lorsque la FDJ finance une étude à l’hôpital Bichat pour évaluer le caractère addictogène des jeux en ligne". (..) l’État, dont la mission est de protéger les joueurs fragiles, est aussi l’actionnaire à 70 % de la FDJ. Conflit d’intérêts ou grand écart ? (…) » (Legros La Vie.fr, 5/IO/2010) =

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Dette de la France, déficit , budgétaire/ épargne des français , livret A , placement, jeux d’argent

Chose incroyable et qui fait sens, l’épargne des Français est pratiquement égale à la dette de la France.  Cette comparaison serait presque drôle, si le remboursement de la dette ne coutait pas si chère à notre pays ( 40 Milliards par an) ; si le gouvernement « ne faisait pas l’autruche » (32) quand ça l’arrange sur le déficit budgétaire, comme l’invite à le faire Dominique SEUX dans les Échos , un déficit énorme de « 170 milliards d’euros ( 5,8 % du PIB en 2024, contre 2,8% en Allemagne » (33)

Car d’un  côté :

A = EPARGNE = Vous avez des millions de français économes, sérieux, prudents, responsables... qui font quotidiennement « des choix budgétaires » pour ne pas dépenser trop, ne pas être dans le rouge ; font preuve d’abnégation afin de mettre de l’argent de côté et au final ont accumulé un pactole de 2896 milliards. Trésor pratiquement à hauteur de la dette creusée par les gouvernements successifs. Bref vous avez des français gérant leur budget en bon père de famille et un État incapable d’équilibrer le sien, et qui en outre, n’a pas su mettre en place depuis le temps, un  Fonds  Souverain Étatique qui serait précieux par les temps qui courent. Le Fonds Souverain Norvégien (confer encadré ci-dessous)  se monte à 1 678 milliards d’euros. Il a rapporté 214 Milliards en 2024 et a généré - tenez-vous bien -  645.000 euros par minute l’année dernière.

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B =BOURSE, TRADING =  Rappelons également vu qu’on parle de «  faire fructifier son argent » et que les français, comme l’État, cherche de l’argent ;  que le gouvernement (avec la complicité de l’AMF)  n’a jamais rien fait pour défendre les petits porteurs ; populariser la bourse. Au contraire tout semble organiser pour les ruiner quand ils investissent en actions, « au comptant », même s’ils sont très patients, ne pratiquent pas le trading spéculatif à haute fréquence, les ventes ou achats à découvert, le SRD. Résultat 7% seulement des français possèdent un compte titre. Là aussi le scandale est total. Non seulement l’État n’a jamais voulu  avoir une vraie politique d’actionnariat populaire, avec un marché organisé » pour les pigeonner et parfois les ruiner , même s’ils sont très prudents. Et bien entendu pas de montage CUM CUM pour les petits porteurs Une pratique très controversée qui prive la France de 3 milliards de rentrées fiscale (et l’Europe de 20) précise Nathalie GOULET la sénatrice UDI. (34) et permet aux actionnaires « d’échapper à l’impôt en prêtant leur action à une banque ou à un tiers dans un pays bénéficiant d’accords fiscaux accommodants, avant de retrouver et de partager les économies réalisées avec les opérateurs «  (35)

C : COMPTES COURANTS = les Français possèdent aussi beaucoup d’argent  sur leur compte courant. Milliards de liquidité - nouveau scandale - non rémunéré par les banques  même petitement mais qui rapportent beaucoup au secteur bancaire

D =JEUX D'ARGENT = malgré tout cet argent possédé, épargné, dépensé, des millions de Français arrivent encore à dégager des milliards d'euros chaque année pour essayer de faire fructifier leur argent dans les jeux de hasard. En 2024,  (les chiffres viennent de tomber )le chiffre d'affaires (produit brut des jeux) de l'économie ludique national a atteint 14 Milliards d’euros, + 4,7% par rapport à 2023. Mais les Français sont très raisonnable en matière de gambling et de e gambling. La France arrive  en 10° position " dans le marché mondial des jeux d'argent (37 ) Elle pèse seulement 2,6 % dans un marché ludique total de  544 milliards d’euros, loin derrière, le japon(6,4%),  l’Italie(4%), le royaume uni (3,9%) L’activisme d’Isabelle FALQUE PIERROTIN pour lutter contre le jeu pathologique et une pandémie ludique imaginaire en se soumettant à la doxa du jeu pathologie maladie, est donc totalement absurde
PBJ  de l’économie ludique mondiale en milliards d’euros

  • ETUN : 163,1 milliards d’euros ( 30 % du marché mondial )
  • Chine : 38,8 (7,1%)
  • Japon : 34,9 (6,4%)
  • Macao : 2703 (5%)
  • Italie :21,8 ( 4%)
  • Royaume Uni : 21(3,9%)
  • Australie : 19,8 (3,6%)
  • Canada 15,6 (2,9%)
  • Allemagne : 14,7 ( 2,7%)
  • France : 14 ( 2,6 %)

D’un autre côté :

 Vous avez un État dispendieux qui  ne sait gérer, ni sa dette, ni son budget; qui est de moins en moins croupier, qui brade son plus beau bijou de famille ( privatisation de la FDJ) et laisse une autorité de régulation détruire  à petit feu une économie ludique nationale en l’enfermant dans  un carcan bureaucratique et sanitaire sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie .
Aux antipodes de cette attitude suicidaire vous avez des millions de français  sérieux, constant, majoritairement très responsables et très raisonnables ( il y a seulement 70 000 interdits de jeu pour 30 millions de joueurs) qui cotisent volontairement à l’impôt ludique, un impôt démocratique car volontaire et qui aimeraient certainement jouer davantage, par exemple si l’État lançait une loterie annuelle exceptionnelle avec un pactole faramineux.

Conclusion

Nous avons commencé avec le Président MACRON, nous finirons donc avec lui. Nous intéressant aux jeux de hasard, mais aussi aux autres manières utiliser par les français pour faire de l’argent ( jeux livret A, placement, bourse, trading) notre attention a été attiré par un article de Nicolas MADELAINE dans les Échos (38) «qui parle d' une bibliothèque originale crée en 2014 à Édimbourg par Russell NAPIER : Library of mistakes qui recense 4000 ouvrages consacrées aux erreurs financières faites par les épargnants et les États. » (38) " Ce conseiller indépendant réputé qu’écoutent les grandes maisons internationales de gestion » ) précise trois choses  qui  nous paraissent pertinentes :

1/ il indique : «  les économistes tireraient profit de prendre davantage en compte les idées des philosophes, des historiens et des sociologues « 
2/ il prédit "un retour à l’après-guerre avec le retour d’un capitalisme national  accéléré massivement par Donald TRUMP »
3/ il souligne que «  les gouvernements commencent à comprendre que l’argent de l’épargne doit être investi localement « 

Il conclut en précisant qu'un discours d’Emmanuel MACRON ( en avril 2024 à la Sorbonne) a particulièrement retenu son attention : «  chaque année notre épargne à hauteur d’environ 300 milliards va financer les américains (…) c’est une aberration » !!
La faute à qui Monsieur le Président ? Vous avez largement les moyens de suggérer à votre gouvernement de rapatrier cet argent afin que notre dette ne soit pas détenue par des intérêts étrangers mais par l’épargne des français. Par ailleurs vous pouvez « en la revisitant pour que ce soit gagnant gagnant) relancer l’idée d’un grand emprunt (l'emprunt Balladur a connu un très grand succès l’État en attendait 40 milliards de francs il en récolté 110 ! ) , celle d’un fonds souverain et même  celle d’une loterie exceptionnelle vu que vous êtes peu ou prou  à l’origine de Mission Patrimoine ( ce jeu citoyen qui renoue avec l’histoire des loteries que  l’autorité nationale des jeux essaie actuellement de détruire) avec votre ami Stéphane BERN. Vous pouvez également remettre au pas le gouverneur de la banque de France qui a scandaleusement baissé le livret A , le 1° février 2025 , entrainant un effondrement de sa collecte en mars ( -74%) Voilà le résultat du travail de ce grand serviteur de l’État (qui a une rémunération que les Français ne peuvent pas comprendre Monsieur le Président !) , suite à la baisse du livret:

Collecte du livret A (en milliards d’euros)   suite à la décision du gouverneur de la Banque de France François VILLEROY de GALHAU de baisser le taux du livret le 1° février
Mars  2023 : 4,17
Mars 2024 : 1,53
Mars 2025 : 0,4

Et comme vous le savez sans doute, le gouverneur s’apprête à nouveau à baisser le livret A, le 1° aout.
Pour toutes ces raisons Monsieur le Président vous vous devez d’intervenir  au moment où l’on annonce que les  I9 000 cahiers de doléances des Gilets Jaunes (GJ) sont désormais consultables. (note 39 et annexe 4 ) Dans les longues manifs des GJ dont vous avez du garder quelques souvenirs ( douloureux mais aussi heureux : votre tour de France)  les gens, le peuple, les français parlaient beaucoup du livret A, des jeux d'argent, des prix ( essence, alimentation, électricité, vêtement…) et notamment du prix du tabac et de l’indécence des paquets de l’horreur ( FUMER TUE) ( voir encadré ci-dessous TABAC : L’évolution insensée et prohibitive du « paquet  de clops » ) Cette France des « sans dents » chère à François HOLLANDE (SIC), cette France «qui fume des clops et roule au diesel » chère à Benjamin   GRIVEAUX(SIC), cette France  - qui joue au Loto, au PMU, dans les casinos et en ligne ( paris sportifs, poker), cette «  douce France » parfois un peu rude, il  faut dire qu’elle ne roule pas sur l’or et que ses conditions de vie sont souvent difficiles -  doit aussi être écoutée.

© Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN jr, Sociologue. Centre Max Weber (CMW), équipe TIPO, ISH Lyon, Université Lumière Lyon II,  mai 2025, Lyon , France

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