Tous les voyants au vert pour FDJ

Après un bon début d’année, le Groupe FDJ poursuit sur sa lancée, avec un chiffre d’affaires en hausse de 9% par rapport au troisième trimestre 2018, à 4,12 milliard d’euros, pour un total de mises de 12,54 milliards d’euros au 30 septembre, en croissance de 8% par rapport aux neufs premiers mois de l’exercice 2018.

Le chiffre d’affaires n’est pas le seul à avoir progressé au cours des trois premiers trimestres de l’année. En effet, les gains des joueurs ont enregistré de leur côté une croissance de 8% à 8,52 milliards d’euros, pour un taux de retour aux joueurs (TRJ) de 68%, contre 67,8% sur la même période en 2018. Cette progression du TRJ s’explique par l’évolution du « mix produits », liée à la très bonne performance des paris sportifs et à la croissance des jeux instantanés. De son côté, le produit brut des jeux (PBJ) a augmenté de 7% à 4,02 milliards d’euros, tout comme la contribution aux finances publiques, qui atteint les 2,62 milliards d’euros. Enfin, le produit net des jeux s’établit à 1,4 milliard d’euros, soit un taux de 11,2% des mises.

« Le troisième trimestre confirme la bonne dynamique enregistrée par FDJ depuis le début de l’année. La croissance continue du chiffre d’affaires et des mises sur tous nos segments d’activités confirme les perspectives favorables, et que le Groupe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs 2019. Le nouveau cadre réglementaire stable, qui confie à FDJ l’exclusivité des jeux de loterie et des paris sportifs en points de vente pour 25 ans, et la solidité de notre modèle économique nous rendent confiants quant à la poursuite de cette dynamique en 2020 et à l’horizon 2025 », s’est félicité Stéphane Pallez, la présidente directrice générale du Groupe FDJ.

Belle progression des mises

Les mises affichent une belle progression, en hausse de 8% au 30 septembre, et de 9% au troisième trimestre. Cette belle croissance est boostée par la croissance de 5% des jeux de tirage, à 3,97 millions d’euros, qui ont bénéficié de nombreux cycles longs ; de 8%, à 6,02 milliards d’euros des jeux instantanés qui ont connu une dizaine de lancements ou de come-backs depuis le début de l’année ; et de 27% de l’activité en ligne, portée par le développement de l’offre et de l’usage du mobile. Les paris sportifs ont toujours autant la cote, avec une croissance de 14+ à 2,56 milliards d’euros, tirés par le tennis, le football et le basketball. A noter que les mises numérisées ont progressé de 38% à 2,41 milliards d’euros. Portés par le développement du jeu en ligne et la dématérialisation des mises en points de vente, notamment pour les paris sportifs, elles représentent désormais près de 20% des mises du Groupe. De leur côté, les mises enregistrées en points de vente ont enregistré une croissance de 6% à 11,77 milliards d’euros.

Au vu de ces bons résultats, FDJ prévoit d’enregistrer des mises d’environ 16,9 milliards d’euros cette année portées par les paris sportifs et la loterie, soit 7% de plus qu’en 2018, pour un chiffre d’affaires d’environ 1,9 milliard d’euros. L’EBITDA du Groupe, hors charges liées à la privatisation et à l’introduction en Bourse, devrait atteindre les 325 millions d’euros, contre 319 millions l’an dernier, et ce malgré l’impact de l’augmentation de la rémunération des détaillants intervenue en début d’exercice.

De belles perspectives d’avenir

Le Groupe FDJ espère continuer sur sa lancée dans les années à venir, et vise une progression des mises de l’ordre de 4 à 5% l’année prochaine grâce notamment à l’UEFA EURO 2020, et une croissance de son chiffre d’affaires d’environ 5%, avec une hausse d’environ 5% pour la loterie et d’environ 6% pour les paris sportifs. La marge d’EBITDA devrait quant à elle être en ligne avec la marge d’EBITDA 2019 retraitée, qui est de 19%.

Sur la période 2020-2025, FDJ, qui a construit son plan stratégique 2025 sur la base de la confirmation pour 25 ans de ses droits exclusifs sur la loterie et les paris sportifs en points de vente, et du nouveau cadre fiscal et réglementaire, vise une croissance annuelle moyenne des mises et de son chiffre d’affaires de l’ordre de 3 à 4%, avec pour objectif d’être dans le haut de cette fourchette. Le Groupe prévoit également une progression plus rapide du chiffre d’affaires des paris sportifs que de celui de la loterie. Les autres activités, dont le B2B à l’international et les paiements et services en points de vente, devraient souvenir la croissance.

Sur cette même période, FDJ prévoit des investissements cumulés, hors croissance externe, d’environ 600 millions d’euros, dédiés notamment à la transformation de ses systèmes d’information, dans la lignée de ce qu’elle fait déjà actuellement.