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Le PMU : première victime de la politique des jeux sanitaire et punitive de l'ANJ ?

31 août 2025

Le PMU : première victime de la politique des jeux  sanitaire et punitive de l’ANJ ?

PAR

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN


• Sociologue (Université Lumière, Lyon II)
• Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) UMR 5283 (2016 à 2019)
• Membre suppléant et rapporteur à la Commission Nationale des Sanctions (CNS Paris Bercy) (2013 à 2018)
• Agent de l'Etat Chargé d'étude à l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL , Paris) (2011 à 2015)
• Observatoire des jeux : Président fondateur de l'Observatoire des jeux ( ODJ) fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)

Contact : Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr

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JUILLET 2025
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Résumé : Le Pari Mutuel Urbain (PMU) est en crise. Crise ponctuelle liée à la démission soudaine de la sémillante  DG du PMU Emmanuelle MALECAZE DOUBLET ? ( voir photo + article en annexe 7) Crise factuelle provenant d'une « guéguerre en interne » entre les différents protagonistes du monde des courses ? Ou  crise plus profonde  conséquente  de la politique des jeux néo-prohibitionniste menée par l'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) et sa présidente sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie ? A ce sujet, l'interview (1) donnée par Isabelle FALQUE PIERROTIN à Sylvain COPIER dans Paris TURF (annexe 2) apparait très inquiétante pour la filière hippique et ses métiers, les turfistes, le monde des courses. Alors que le GIE PMU « s'enfonce dans la crise » (-2% des paris en 2024; -5% pour janvier, février, mars 2025 et -3% en avril mai)  la responsable de l'ANJ contradictoirement dans cet entretien en rajoute une forte couche en matière :

  •  de jeu problématique ("Le jeu hippique est un pari qui est tout de même ( c'est nous qui soulignons NDLC) assez addictif." précise-t-elle benoitement de manière hésitante... ce qui fait sens)
  • de mesures liberticides sur le  jeu qualifié par l'ANJ "d'excessif"  ("Nous sommes en train de réfléchir à un algorithme qui nous permettrait d’unifier les indicateurs déterminant la situation de joueur excessif." souligne l'ancienne responsable ....de la CNIL ! (Commission nationale de l'informatique et des libertés ) (confer annexe 12 l'annonce du 7/7/2025 de l'ANJ pour que les joueurs  participent à la construction de cet algorithme "total" qui les pistera...pour les protéger ( l'enfer liberticide est toujours pavé de bonnes intentions )
  • de jeu des mineurs ("Le problème qu'ils ont (au PMU NDLC) c'est la recherche désespérée ( * )de nouveaux clients, on n’a de cesse de répéter à la filière hippique qu'il ne faut pas que ça se traduise par une offre de paris hippiques à des mineurs".

assène-t-elle dans une vision moraliste réductrice, ignorant : 1 = la transmission ludique intergénérationnelle (socialisation qui perdure dans la culture populaire, notamment dans le monde hippique, et qui est très importante pour rajeunir la clientèle du PMU, transmettre la culture hippique, l'expérience du turfiste, l'amour des courses et du cheval , dynamiser la fréquentation des hippodromes ) 2 = la socialisation ludique primaire, qu'elle cherche à détruire par tous les moyens dans une sorte de Police des familles d'un nouveau genre, très inquiétante pour le PMU et mais aussi pour la FDJ ( voir les multiples collaborations de l'ANJ avec l'UNAF et notre article «  Police des familles : pas de jeux de grattage au pied du sapin avec l’Autorité Nationale des jeux ! «  (2) ) (*) (c'est nous qui soulignons ce qualificatif consternant utilisé par la Présidente de l'ANJ pour parler du travail  considérable entrepris par le PMU ces dernières années pour moderniser ses espaces de jeu, diversifier son offre, attirer légitimement de nouveaux clients, démocratiser les paris hippiques...)

  • de perte de l'anonymat des turfistes ("le programme d'indentification PMU+  n'a pas encore donné les résultats escomptés avec 50.000 personnes identifiées, loin des objectifs " critique-t-elle de manière un peu menaçante. ( Confer notre article: " "Identification des millions de joueurs de la FDJ et des turfistes du PMU : une bombe liberticide du gendarme des jeux  dirigée par Isabelle FALQUE PIERROTIN". (3)) Avec à la clé  sans doute, l'interdiction de parier en cash. Pratique courante chez les turfistes qui ont la culture de l'argent liquide
  • de "bonus" de bienvenue ("Si nous étions en face d’une offre promotionnelle aberrante, j'aurais la capacité de demander  sa suppression". conclut -elle de manière autoritaire. Ces bonus   permettraient  pourtant au PMU d'attirer une nouvelle clientèle dont elle a tant besoin, plutôt que d'offrir des ....cacahuètes aux parieurs comme actuellement ( Opération "Dadahuètes" organisé par le PMU du 20 juin au 13 juillet pour promouvoir le bon vieux "tiercé":  un paquet de cacahuètes offert à chaque pari !) (confer annexe 11)

Alors le PMU première victime de la politique des jeux  sanitaire, punitive, liberticide et pour tout dire néo prohibitionniste de l’ANJ ? Ce ne serait pas étonnant car l'institution des course ne pèse par le même poids (en terme de CA, de PBJ , de nombre de joueurs, de fréquentation…) que la FDJ et les casinos. Mais nous verrons que  les autres opérateurs ont aussi dû soucis à se faire. Ils vont subir de manière accrue les conséquences de cette politique suicidaire imposée depuis plusieurs années désormais par Isabelle FALQUE PIERROTIN, en collaboration de plus en plus étroite avec la doxa du jeu pathologie, certaines associations ( UNAF,  fédération addiction) sans se soucier des conflits d’intérêts. Confer la tribune collective publié dans les Échos ( 1° juillet 2025)« Halte à la banalisation des jeux d'argent ! »La France semble connaître l'âge d'or des jeux d'argent, à la nocivité certaine. Il est cependant possible et indispensable de résister, pour protéger notamment les plus jeunes, plaident les huit signataires de cette tribune » dont l’ANJ.

Un dernier SOS... à Armelle ACHOUR GAILLARD  présidente fondatrice de SOS joueurs
Nous profitons de ce dernier article avant la pause estivale, pour saluer  la responsable historique et la fondatrice de SOS Joueurs : Armelle ACHOUR GAILLARD partie à la retraite. Nous avons toujours dénoncé les conflits d'intérêts qui liait cette association aux opérateurs; les théories du jeu pathologie maladie qu'Armelle défendait de manière forcément subjective, elle-même femme de joueur problématique. Par ailleurs même si "cette petite entreprise " - qu'a construit Armelle.... (grâce à la FDJ et au PMU...donc grâce à l'argent des joueurs) a sans doute aider des joueurs et leur  famille, nous avons toujours considéré - et chacun en conviendra - que ce n'est pas à une petite association parisienne  de définir peu ou prou la Politique des Jeux de la France (qui concerne des filières économiques, des entreprises, des milliers d'emplois des millions de joueurs) ou de contribuer à prohiber un jeu  (Rapido, devenu ensuite  Amigo ne s'est jamais remis de cette interdiction à laquelle a activement participé SOS joueurs  avec la complicité de quelques députés. Néanmoins, nous gardons un bon souvenir de nos premières rencontres à Paris au CREDOC avec Armelle. Au début les intentions étaient "pures"….  Bonne "retraite" Armelle...et ne joue pas trop pour "l'arrondir", tu serais obligé de contacter.... SOS joueurs, l'œuvre de toute ta vie.

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Le Pari Mutuel Urbain (PMU) s'enfonce dans la  crise : ‘ ANJ responsable mais pas coupable

Le Pari Mutuel Urbain (PMU) s'enfonce dans la  crise suite :

  •  à la démission inattendue  de la sémillante  Directrice Générale Emmanuelle MALECAZE DOUBLET ( voir son portait et photo en annexe  7 ) arrivée en juillet 2022
  • au rejet du budget 2024, lors de l’assemblée générale de la société hippique . "Une première dans son histoire séculaire",
  • à des  résultats en baisse en 2024 (-4%) Décroissance confirmée pour les premiers mois de 2025 :  - 5% en janvier , février, mars ; - 3% en avril, mai

La presse généraliste et spécialisée, a  largement fait écho à ce marasme inquiétant que traverse  l'institution des courses :

  • "Emmanuelle Malecaze-Doublet va quitter le PMU, elle a décidé de quitter ses fonctions dès la fin de l'été". (13 mai 2025 paris turf .com, Sylvain COPIER) annexe 6
  • "Le départ d'Emmanuelle Malecaze-Doublet ouvre une phase de transition au PMU "  (14.mai.2025 Province Courses)  annexe 7
  • "Coup de théâtre au PMU : Emmanuelle Malecaze-Doublet démissionne = La société de paris hippiques s’enfonce dans la crise. Quelques semaines après une assemblée générale explosive, la directrice générale jette l’éponge.(le point, Béatrice PARRINO, 13/mai/2025) annexe 5
  • "Le PMU s’enfonce dans une crise inédite : Lors de l’assemblée générale, le budget 2024 de la société hippique a été rejeté. Une première dans son histoire séculaire, sur fond de résultats en baisse et de prévisions moroses.( 10/Avril/2025, le Point, Beatrice PARRINO) annexe 3
  •  "Rien ne va plus au PMU" (le Parisien , 7  juin 2025)  annexe 9
  • " Le PMU prend un coup de vieux" ( le canard enchainé" n°5458, I8 juin 2025, page 2)  annexe 10

Quelques mots sur cet article du Canard sorti dernièrement, pas très sérieux, moqueur, ethnocentré... mais qui apporte néanmoins quelques informations. Le palmipède commence par s'en prendre  longuement au Parisien  pour son article "Rien ne va plus au PMU" (7  juin 2025) qualifié - de manière élitiste et ethnocentrée- de "quotidien favori des amateurs de bistrots de la capitale" (...) Le Canard se moque ensuite de ce quotidien "qui ne compte pas moins de 4 pages ou sont détaillés les programmes des courses, dans des tableaux incompréhensibles pour les non turfistes"   Il vilipende dans la foulée le groupe LVMH, propriétaire du Parisien (Il faut savoir que Bernard ARNAULT, président de LVMH , est la tête de turc  anti riche  permanente du Canard.). A écouter le Palmipède, si le Parisien - un journal populaire -  a fait la une avec « la crise du PMU », ce serait pour préserver ses ventes. Réducteur et simpliste. Heureusement l'hebdo du mercredi, reprend  ensuite quelques informations plus sérieuses :

  • les recettes du quinté+ ont plongé de 14% au premier trimestre 2025
  • le PMU est détenu deux sociétés mère ( France galop,  le Trot) et 55 sociétés de courses régionales
  • en 2024  75 % de l'argent joué a été redistribué aux turfistes mais les gros gains  au PMU sont nettement plus faibles et plus rares qu'à la FDJ. L'année dernière 3 turfistes ont encaissé plus d'un million d'euros, alors que My Million a permis à 105 joueurs de devenir millionnaire. ( nous ajouterons qu'en matière de pactole de la même manière, il n'y a pas photo entre les deux opérateurs.  Le plus gros jackpot versé par la FDJ  se monte à  240  millions (gagnés  à Euro millions par un joueur autrichien  en mars 2025) alors que  les plus gros gain au turf  sont très anciens et moindres  : 10 552 310 €. en octobre 2011; 7 450 000 euros en novembre 2008 ; 6 968 408 €  en juillet 2007. Certes l'année dernière un turfiste a gagné 2,6 millions d’euros pour une mise de 2 euros.( Sudouest.f 07/08/2024 ) mais" c’était du  jamais vu depuis 7 ans". Le gain moyen au Quinté+ est  généralement de 2 millions d’euros, il est remporté environ vingt fois par an. En outre chaque année une centaine de parieurs  gagnent plus de 100 000 euros)
  • le résultat net du PMU (887 millions en 2024)  est reversé aux professionnels du secteur. Toute baisse des paris pèse sur les finances de la filière hippique, vétérinaires, employés des champs de courses...
  • le canard signale aussi " des paris sportifs plus simples qui attirent les jeunes et concurrencent les paris hippiques; le vieillissement des turfistes qui n'inaugure rien de bon pour l'amélioration de la race chevaline,  que le PMU finance depuis sa fonction en I930"

L'interview inquiétante  donnée par Isabelle Falque-Pierrotin à Sylvain COPIER dans Paris TURF

Ces éléments méritent d'être portés au dossier mais ne sont pas suffisant. Toute la question est de  savoir si cette  crise est factuelle  et provient-  outre la démission d' Emmanuelle Malecaze-Doublet -   d'une simple « guéguerre en interne »  comme l'a titré le Parisien  (4 ) ou trouve son origine dans une crise  sociologique et socio-économique plus profonde, fortement accentué par  la politique des jeux néo prohibitionniste menée par l' Autorité Nationale des Jeux (ANJ)? Certes, ce n'est pas la première fois que le Pari Mutuel Urbain connait de genre de crise (moins de parieurs, baisse des mises, difficultés pour féminiser et rajeunir sa clientèle, attirer de nouveaux clients; moderniser son image vieillotte...) qui a souvent jalonné l'histoire du PMU. Mais celle-ci se prolonge et apparait assez inédite car les choses ont changé. L'ANJ multiplie depuis plusieurs années désormais les mesures réglementaires accompagné d'un discours moraliste et sanitaire anti jeu. Tour cela n'est pas sans conséquences. Et il ne serait pas étonnant que ce soit "le maillon faible" du secteur des jeux le PMU qui soit le plus sensible au gambling bashing effectué par l'ANJ et sa Présidente.
A ce sujet l'interview donnée par Isabelle Falque-Pierrotin à Sylvain COPIER dans Paris TURF mérite qu'on s'y attarde. Cet entretien apparait très inquiétant pour la filière hippique et les turfistes. Alors que le GIE   PMU« s'enfonce dans la crise », la Présidente de l'ANJ -  qu'on sent un peu gênée aux entournures  -  ne trouve rien de mieux contradictoirement, que d'en rajouter une couche en matière :

  •  de jeu problématique ("Le jeu hippique est un pari qui est tout de même assez addictif." précise-t-elle ). Les turfistes de toutes origines sociales et culturelles ( le turf  jeu populaire, intégrateur est très apprécié dans différentes communautés notamment la communauté maghrébine) apprécieront de se faire traiter de "d'addicts" à cause de leur passion pour le PMU. Remarque  curieusement hésitante ( " tout de même") qui méconnait l'intérêt ludique  des turfistes pour les courses, les chevaux, les entraineurs, l'univers hippique, les hippodromes.... Remarque par ailleurs très contradictoire. Si les paris hippiques étaient aussi addictifs  que le dit Madame PIERROTIN, le PMU ne serait certainement pas en crise et les turfistes dépenseraient sans compter
  • de mesures liberticides sur le  jeu qualifié par l'ANJ "excessif " ("Nous sommes en train de réfléchir à un algorithme qui nous permettrait d’unifier les indicateurs déterminant la situation de joueur excessif." indique-t-elle)
  • de jeu des mineurs  ("Le problème qu'ils ont (au PMU  NDLC), c'est la recherche désespérée du nouveau client.  (..)on n’a de cesse de répéter à la filière  hippique qu'il ne faut pas que ça se traduise par une offre de pari hippique à des mineurs".
  • de perte de l'anonymat des turfistes ("À ce stade, le programme d'indentification, PMU +  n'a pas encore donné les résultats escomptés avec 50.000 personnes identifiées, loin des objectifs " ajoute-t-elle) Ce sujet est particulièrement sensible pour les turfistes, qui ont la culture du cash pour des raisons pratiques et jouent ainsi de manière anonyme depuis des lustres et tiennent à cette liberté, ce qui semble échapper à Isabelle FALQUE PIERROTIN,  pourtant ancienne Présidente de la CNIL
  • de "bonus de bienvenue"  qui permettrait pourtant  au PMU d'attirer une nouvelle clientèle dont elle a tant besoin... plutôt que d'offrir des cacahuètes aux parieurs) ("Si nous étions en face d’une offre promotionnelle aberrante, j'aurais la capacité de demander  (...)sa suppression". conclut -elle de manière autoritaire).

Faute avouée….. Isabelle FALQUE PIERROTIN : « l’hippique représente 12 % en part de marché …. alors que c’était 20 % à mon arrivée à l'ANJ »

Dans cette interview la Présidente commence par dire benoitement sans se rendre compte des conséquences qu’on pourrait légitimement en tirer  : « l’hippique représente 12 % en part de marché …. alors que c’était 20 % à mon arrivée à l'ANJ » . De manière toute aussi surprenante elle explique la décroissance du PMU de la manière suivante : 1 : Le profil du joueur hippique est frappé de plein fouet par la crise économique ; 2 : les stratégies marketing à son encontre sont moins efficaces. ; 3 :  L’offre hippique s'est très peu renouvelée avec des nouveaux paris. Bref c’est de la faute à la crise et de la faute au PMU. De manière toute aussi contradictoire la présidente affirme : : « C'est  le segment le plus délicat du marché : l'offre et la clientèle stagnent, voire régressent. « Dans ce segment, il y a aussi le volet de l'alimentation de la filière via les paris ce qui nécessite qu'il faut avoir une vision globale pour ménager les équilibres. (…)L'environnement économique n'est pas porteur pour les opérateurs hippiques alors que le France, avec cet univers, dispose d'une véritable pépite. On essaie d’aider la filière à trouver des solutions". Mais que propose-t-telle pour préserver "les équilibres de cette filière », conserver "cette pépite", relancer le PMU, trouver de nouveaux joueurs ?  Elle veut identifier les turfistes ! alors que l’anonymat et le paiement en cash fait partie depuis des lustres de la culture du turf. La Présidente précise en outre que cette identification, cette perte d'anonymat ne doit pas bénéficier au joueur et au PMU : " l'identification en points de vente  ne doit pas se traduire par une intensification trop importante des bonifications »

Isabelle FALQUE PIERROTIN« Je ne suis pas une spécialiste (du monde hippique, du PMU, des courses, des turfistes NDLC) mais ce que j'entends ….» !!!!

Tout est à l’avenant dans cet entretien très inquiétant pour l’avenir de la filière hippique que visiblement Isabelle FALQUE PIERROTIN connait mal. Elle précise d’ailleurs à un moment en réponse à une question de Bertrand Coltier sur les paris à cote fixe :  « Je ne suis pas une spécialiste, mais ce que j'entends » Elle termine cet entretien par une diatribe moraliste classique anti jeu sur les jeux d’argent : « Moi, je pense que le marché du jeu d'argent est un marché d'offres. On voit qu'il est très dynamique dans son ensemble, que le nombre de joueurs excessifs est en train d'augmenter et que par ailleurs, il y a une sorte de banalisation du jeu d'argent qui s'inscrit dans l'esprit des gens. Je suis frappé par le nombre de joueurs qui sont persuadés qu'ils vont améliorer leur quotidien grâce aux jeux d'argent. » On ne peut qu’être étonné par  de tels propos provenant de la responsable peu ou prou de la politique des jeux de la France en matière de jeux d’argent. Une chose est certaine le marché des jeux risque d’être de moins en moins dynamique et cela ne concerne pas que les paris hippiques.

La FDJ un avenir incertain à cause de l’ANJ

Pour la  FDJ certes, contrairement au PMU, tout va bien pour elle.... du moins en apparence. Mais comme nous allons le voir, les apparences sont sans doute trompeuses.    Il faut dire que ce "mastodonte" (comme l'a qualifié une fois   Isabelle FALQUE PIERROTIN  et c'était pas un compliment  à ses yeux, la présidente de l'ANJ fait tout pour dégraisser le "mammouth FDJ"), pèse son poids (voir dessous*). Principale raison : l'opérateur historique dirigée depuis 2014 par une femme d'expérience (5) - Stéphane PALLEZ  - dispose encore  :

  • d'un important et curieux  monopole - qui fait jazzer les autres opérateurs - malgré sa privatisation;
  • d'un actionnariat étatique et historique solide (État 21,9 %; anciens combattants :  15,6%).

 (*) La FDJ  en quelques chiffres (année 2024) (6)

  • PBJ (produit brut des jeux) 7,1 milliards
  • Prélèvements 4,5 milliards
  • PNJ(produit net des jeux) : 2,6 milliards
  • autres activités 113 millions
  • CA 2024 : 3,06 milliards (+16,9%)
  • CA 1° trimestre 2025 : 925 millions ( +30%)
  • Mises engagées par les joueurs  : 22,7 milliards; argent gagné par les joueurs 15,6 milliards. Soit un taux de redistribution moyen de 68,72 %

Nous avons déjà signalé ces derniers mois dans de nombreuses contributions, qu'un grand nombre  de nuages assombrissent le présent et surtout l'avenir de la FDJ à cause la aussi de la multitude de mesures liberticides pointilleuses prises par l'ANJ à l'encontre de l'héritière de la Loterie nationale.
Contraintes néo prohibitionnistes (et même parfois directement prohibitionnistes, certains jeux de grattage ont été purement et simplement interdits par le régulateur) dans tous les domaines qui ne peuvent - doucement mais surement - que nuire très fortement à l'opérateur historique et, à terme, totalement déstabiliser et même détruire son "modèle économique".  C'est ce que souhaite d'ailleurs la "magicienne" Isabelle FALQUE PIERROTIN, qui a LA solution pour mettre en place un nouveau modèle économique. Elle veut - avec sa baguette magique et sa poudre de perlimpinpin - que les opérateurs trouvent : " plus de joueurs qui jouent moins". Surréaliste, ubuesque et pas sérieux. Confer notre article  :  « Isabelle FALQUE PIERROTIN - la Présidente de  l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) - prône une économie ludique punitive, restrictive, sanitaire & liberticide, sur les ondes  de Radio France* (7)

Résumé de cet article  = La patronne de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) a expliqué de manière un peu ubuesque sur France Inter (30 avril 2024, le  journal 13/14) : aux opérateurs de jeux d’argent comment  ils doivent  métamorphoser leur modèle économique : « plus de joueurs qui jouent moins »  ; aux joueurs pourquoi ils doivent jouer : uniquement « pour le plaisir » mais surtout pas pour gagner de l’argent, améliorer l’ordinaire, décrocher le gros lot, changer de vie. Elle veut par ailleurs interdire,  limiter,  bannir, la publicité pour les jeux. Pour  la responsable de l’ANJ, la Française des jeux (FDJ) est « un  mastodonte ». Elle veut dégraisser le mammouth, pour pas que les autres opérateurs « surstimulent le joueur » Retour critique sur cette interview inquiétante pour l’avenir  de l’industrie des jeux en France. Face au sombre dessein du régulateur et de la doxa du jeu pathologie maladie, il est plus que jamais nécessaire que les opérateurs fassent entendre leur voix (le syndicat Casinos de France vient de nommer un nouveau Président Grégory RABUEL ) que les joueurs, unique financeurs de cette économie, participent à la politique des jeux nationale afin qu’elle ne se fasse  pas dans leur dos et sur leur dos.
Reprenant aveuglément des chiffres de 2019 de la doxa du jeu pathologie maladie - statistiques contestées scientifiquement et épistémologiquement car basées sur la taxinomie et le questionnaire du DSM, manuel controversé de la psychiatrie américaine établi par l’APA(3) -  la Présidente de l’ANJ  a ensuite affirmé, qu’il y avait « 400 00O joueurs excessifs qui relèvent de la pathologie, du suivi par une consultation d’addiction » et même « d’un traitement psychiatrique ou médicamenteux » . Dans une sorte de diktat, la gendarme du jeu donne trois ans aux opérateurs (casinos, FDJ, PMU,   jeux en ligne, clubs de jeu) pour se débarrasser de ces malades du jeu… qui génèrent 21% du Produit Brut des Jeux (PBJ).
De manière tout aussi hasardeuse,  Isabelle FALQUE PIERROTIN (IFP) a indiqué  qu’il y aurait « 1,4 million de  joueurs problématiques «   qui génèrent 38 % du PBJ. Nous avons depuis longtemps signalé - (MARTIGNONI-HUTIN (2011) : « Le jeu excessif est-il vraiment pathologique ? » et encore récemment (MARTIGNONI-HUTIN( 2022) « »Le jeu excessif est-il une addiction ? » ) -   le danger scientifique qu’il y avait, d’aborder les jeux d’argent à travers la problématique de l’addiction. Car une fois acceptés comme entité́ morbide individualisée, ces jeux sont analysés comme des formes plus ou moins aiguës de jeu pathologique.
 Pour tenter de justifier ces chiffres de millions de personnes drogués du jeu, la Présidente de l’ANJ  a précisé : « nous avons des indicateurs indiquant que le pourcentage  de joueurs excessifs augmente…. » Et la responsable de l’ANJ d’ajouter benoitement - sans se rendre compte de l’énormité du différentiel vis à vis des chiffres précédents - qu’il y avait « 70 000 interdits de jeu » Le site officiel Data. Gouv comptabilisait lui  46 000 interdits en 2022. Mais même si l’on prend la fourchette haute d’Isabelle FALQUE PIERROTIN, que représente 70 000 interdits pour  une population de plus de 30 millions de joueurs ? Un épiphénomène, comparé aux chiffres propagandistes  véhiculés depuis des années par la doxa du jeu pathologie maladie & certaines associations parisiennes,  de « 400 00O joueurs excessifs et  de« 1,4 million de  joueurs problématiques « 
En outre, le fait  que « la maladie du jeu «  semble curieusement  « avoir du mal à trouver ses malades…. » (confer nos  articles : MARTIGNONI  (2019): » L’addiction au jeu : une drôle de maladie qui a du mal à trouver ses malades «  - MARTIGNONI (2020) : «Recherche joueurs addicts…. désespérément » ) corrobore le fait que ces chiffres cités par la patronne de l’ANJ sont approximatifs, mensongers ?, flous. Et comme chacun sait : quand c’est flou…. En réfléchissant à ce brouillard qui entoure le jeu addictif ( définition, nombre de joueurs concernés, maladie du jeu qui a du mal à trouver ses malades. ..) qui permet à la doxa toutes les manipulations, nous nous sommes souvenus d’une phrase relevée dans un ouvrage scientifique critiquant le DSM. Elle disait  ceci : »avant de soigner les malades, il faut vendre la maladie »
Pour compléter sa politique des jeux sanitaire & liberticide, la responsable de l’ANJ  a ensuite souligné sur France Inter, qu’elle voulait limiter, bannir, prohiber, censurer… la publicité pour les jeux. Triste ironie de l’histoire, pour l’ex responsable de la CNIL (commission nationale  de l’informatique &  des LIBERTES ) un seul mot d’ordre : INTERDIRE. Citation d’Isabelle FALQUE PIERROTIN : « La publicité ( pour les jeux d’argent NDLC)  est un levier d’action très intéressant pour nous, (…)des pays font des choses intéressantes, ils interdisent  la publicité (pour les jeux d’argent NDLC) comme en Italie, d’autres pays interdisent la publicité pour les paris sportifs avant match, pendant le match après le match ; d’autres interdisent la publicité numérique (pour les jeux d’argent NDLC)»

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Stéphane PALLEZ a parfaitement compris  que les diktats réglementaires bureaucratiques,  imposés par le gendarme des jeux  montaient chaque jour en puissance

Les conséquences de l'activisme du régulateur  de plus en plus sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie qui grossit chaque jour davantage, apparaissent déjà dans certains chiffres. Armelle  ACHOUR FAILLARD (voir encadré en début d'article)   peut partir à la retraite avec le sentiment du devoir accompli, Isabelle FALQUE PIERROTIN  a poursuivi le travail de destruction du jeu Amigo ( ex Rapido). Il  baisse encore de - 25 %  en 2024, suite à l'application par la FDJ des nouvelles règles.... fixées par le régulateur. Plus largement,

  • les chiffres annoncées dernièrement par la Française des jeux à l'occasion de " la présentation de son plan stratégique 2028" ("Des jeux et des enjeux"les échos 25 juin 2025) (8 )
  • son changement de nom - FDJ "United" désormais, tout un symbole défavorable à une politique des jeux "Nationale" ambitieuse, profitable aux joueurs, aux opérateurs, aux territoires et à Bercy. Ce qui nous a fait dire que ce précieux bijou de famille qu'est la ""Française des jeux - ex "France" Loto, ex Loterie "Nationale" -ne possède plus de "français" que le nom... et encore de moins en moins désormais )
  • sa croissance onéreuse à l'internationale à marche forcée effectuée ces derniers mois,
  • indiquent que Stéphane PALLEZ a parfaitement compris  que les diktats réglementaires bureaucratiques,  imposés par le gendarme des jeux  montaient chaque jour en puissance, et risquaient de fortement pénaliser  l'activité future de la société qu'elle dirige.
  • A ce sujet le lecteur qui trouve que  nous exagérons  consultera la récente décision  de l'ANJ concernant le prochain programmes  des jeux de la FDJ (DÉCISION N° 2025-132 DU 3 JUILLET 2025 = PORTANT APPROBATION DU PROGRAMME ANNUEL DES JEUX ET PARIS DE LA SOCIÉTÉ LA FRANÇAISE DES JEUX POUR L’ANNÉE 2026 ( ANJ, juillet 2025) )Dans une sorte de procès uniquement à charge , pas moins de 15 pages serrées, ubuesques, bureaucratiques, kafkaïennes pour détruire et contester systématiquement et dans le moindre détail le prochain programme de jeux de la FDJ.  Il faut se pincer pour y croire à la lecture de cette décision. Certes ensuite l'ANJ autorise au final le programme de la FDJ mais impose une multitude conditions drastiques, surréalistes qui entravent totalement l’opérateur.
  • Le dossier que  LE REVENU  a consacré à l'opérateur (9); l’enquête que la magazine INVESTIR/ LE JOURNAL DES FINANCES ( IO) vient tout dernièrement de publier sur les jeux d'argent  et les opérateurs  européens (Lottomatica, Flutter Entertainment, Banijay) confortent nos présents propos et nos analyses antérieures.
  • Commençons par "l'action FDJ, la bourse étant, que ça plaise ou non, un bon baromètre de la santé d'une entreprise. Coté depuis 2019, elle a touché un plus haut historique à 51 euros. Depuis elle a chuté : - 38 % ! Actuellement  ( au 12 juillet) elle est à 30 euros, avec un plus bas à 28 euros en 2025. Aux antipodes de cette dégringolade,  l'action de LOTTOMATICA ( leader des jeux en Italie) cote actuellement 24,62 euros contre moins de 5 euros en 2023. Idem pour FLUTTER (groupe irlandais  leader mondial des jeux et paris en ligne) dont l’action vaut 289,58 euros ( contre 70  euros en 2020) Conclusion les investisseurs ne croient plus totalement que l'action  FDJ soit une valeur " sure et sans risques. Ils ont été refroidi par les risques réglementaires"....imposés par  l'ANJ et la doxa du jeu pathologie
  •  Croissance : a priori tout va bien. +30 % au premier trimestre 2025.  Mais cette croissance provient uniquement de l'acquisition de KINDRED. ( voir ci-dessous) A périmètre constant, le ventes auraient reculé de 1,4%. Inquiétant
  • Acquisitions de Zturf et de PLI ( la loterie irlandaise) en 2023; de KINDRED ( société suédois qui géré le célèbre  site de paris en ligne UNIBET) en 2024. Grace à ces  acquisitions qui ont couté cher à l'opérateur (KINDRED : 2,5 milliards;  de ZTURF 175 millions, PLI 350 millions) et qui auront forcément une fin, le CA de la FDJ à l'international représente  désormais 26 % de son activité.  Sauf que les raisons qui expliquent cette " fuite en avant  à l'étranger" pour échapper  au durcissement de la réglementation imposé par l’ANJ et à la hausse des taxes imposée par le gouvernement et les parlementaires;  se retrouvent aussi dans les pays ou la FDJ s'implante. Ainsi aux Pays bas (ou KINDRED est leader) la taxe sur les paris est passé à 34,2% en 2025 ( contre 30,5% auparavant) et montera à 37,8% en 2026; Idem pour la  fiscalité  en France prévue dans le budget 2025 qui se monte désormais à 69 % du PBJ pour le loto et euro millions; à 42,1 % pour les paris sportifs en dur ; à 59,3 % pour les paris sportifs en ligne
  • Au final :

En affichant en permanence  sa volonté de lutter contre le jeu compulsif;

  • en  reprenant systématiquement  la vieille rengaine  du jeu comme addiction sans substance, thèse controversée scientifiquement véhiculée depuis des années par la doxa du jeu pathologie maladie et reprise pro domo depuis longtemps par de nombreux médias  complaisants, y compris par des revues de vulgarisation scientifique. (Confer l'article de J. RENARD et J. DENIS LEMPERUEUR :  " Les joueurs sont des drogués : les accros du jeu se shootent à la noradrénaline " ( sciences et vie n° 870, mars 1990, pp 1,70,76,166);
  • en véhiculant de manière répétitive et propagandiste les chiffres produits par cette doxa, de 400 000 joueurs pathologiques et de plus d'un million de joueurs problématiques ou "susceptibles de tomber dans l'addiction" ; Isabelle FALQUE PIERROTIN :
  • accentue un climat délétère autour de la question des jeux d'argent 
  • donne une connotation sanitaire aux pratiques ludiques de millions de français, partie prenante de la culture populaire
  • médicalise ce fait social culturel ancestral 
  • sur interprète la question des joueurs qui ont des problème de jeu (dépensent trop, jouent de manière irresponsable...)et décident de se faire interdire de jeu. Ils sont seulement  70 000 en France pour une population joueuse de plus de 20 millions de personnes.

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Conclusion

Tous ces dossiers consacré aux jeux d’argent et nos analyses montrent toute l'ambivalence contradictoire dans laquelle  s’enfonce la FDJ, à cause de la politique anti jeu menée par Isabelle FALQUE PIERROTIN et le Collège de l'ANJ,  ou sévit depuis des années et pour le mandat le plus long l'addictologue Jean-Michel Costes, bien connu pour son avoir écrit des tribunes provocatrices promouvant les salles de shoot avant même qu'elles n'existent et qui désormais publie des tribunes provocatrices  néo-prohibitionnistes sur les jeux d'argent;  les  casinos et machines à sous en ligne….  Notre prochaine contribution sera consacrée  à une tribune publiée dans le Figaro par JM Costes , membre du Collège de l’ANJ  : « Élargir les jeux d’argent en ligne, c’est encourager une drogue »

  • JP MARTIGNONI-HUTIN" = Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos et les machines à sous   en ligne pour influencer « les politiques » et « l’opinion » "(28 pages , aout 2025)
  • Résumé de l’article = Retour critique sur une tribune provocatrice publiée par l’addictologue Jean-Michel Costes, premier signataire de cette diatribe collective parue dans Le Figaro : « Élargir les jeux d’argent en ligne, c’est encourager une drogue » Dans ce  pamphlet les machines à sous sur internet sont qualifiées de «  crack-cocaïnes des jeux d’argent » ! Quand on sait que JM Costes ( qui a été licencié de l’observatoire des drogues par Etienne APAIRE, Président de la MILDT, car il écrivait des tribunes favorables aux salles de shoot) est membre du collège de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ), on s’interroge sur l'indépendance  affichée de cette AAI qui vient  en plus de diligenter une étude  sur "les jeux de grattage en France" confiée deviner à qui ? à des chercheurs...... canadiens !! notamment comme par hasard de Université́ Concordia  (***) ou intervient depuis de nombreux mois… JM Costes.Plus  de 200 pages avec des tableaux totalement illisibles. Allez sur le site de l'ANJ pour  consulter cette étude , vous n'en croirez pas vos yeux.  Qui  ira vérifier les conditions de production de cette étude,  l'épistémologie de cette recherche sans doute surdéterminée dès le départ par l'ANJ  (cette étude parle bien entendu de « l’addiction » aux jeux de grattage) et les personnes qui ont fait en sorte que cette recherche existe. Nous y reviendrons  dans un prochain article.

(***) Une étude pour mieux connaitre les pratiques des joueurs et le niveau de risque associés aux jeux de grattage ( anj 10.07.2025) résumé ci-dessous, étude complète ci-joint : « Étude sur les jeux de grattage en France : Portrait des habitudes de jeu et analyse de l’attractivité́ et des risques associés aux jeux de grattage (Sylvia Kairouz ; Département de sociologie et d’anthropologie Université́ Concordia ; Annie-Claude Savard ; École de travail social et de criminologie Université́ Laval ; Jean-Philippe Laforge ; Chaire de recherche sur l’étude du jeu Université́ Concordia ; Mélanie Rose Dixon ; Chaire de recherche sur l’étude du jeu Université́ Concordia  (23 Juin 2025 , 200 pages)

Le PMU : première victime de la politique des jeux sanitaire et punitive de l’ANJ ?

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