L'histoire du groupe Partouche (Partie 1)

Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir la première partie de la fabuleuse histoire du groupe Partouche...

Un projet familial

Né en 1930 à Trézel, en Algérie, Isidore Partouche est rapatrié en France en 1962. Ce radioélectricien concessionnaire de l'entreprise Philips choisit alors de s'installer dans la commune du Touquet-Paris-Plage. Il y fait construire une piste de karting au nord de la digue.

En 1973, Partouche rachète avec ses frères et ses sœurs un casino en faillite, ainsi qu'un établissement thermal et une source d'eau minérale à Saint-Amand-les-Eaux.

Grâce aux efforts de la famille d'investisseurs, le casino attire de plus en plus de joueurs et finit par renaître de ses cendres.

Fort de cet exploit, Isidore Partouche continue sur sa lancée en acquérant plusieurs casinos situés au nord de l'Hexagone. Il rachète ainsi celui du Touquet en 1976, de Forges-les-Eaux en 1986, de Dieppe en 1988, puis de Fécamp, de Bagnoles et de Vichy en 1989. En parallèle, il crée le casino de Calais en 1982.

L'exploitation d'un si grand nombre d'établissements coûte néanmoins cher. D'autant plus qu'à cette époque, leur activité se cantonne aux jeux de hasard, ce qui limite leurs bénéfices. Pour les conserver, Isidore Partouche est donc contraint de vendre ses exploitations d'eau de source à Saint-Amand-les-Eaux.

L'exploitant croit dur comme fer que le secteur des jeux de hasard va connaître une croissance très importante dans les années à venir...

L'introduction en bourse

Au début des années 90, tous les casinos du Groupe Partouche sont équipés de machines à sous, ce qui fait augmenter considérablement leur chiffre d'affaires.

En 1991, Partouche fait l'acquisition du casino "Le Lyon Vert" situé à La Tour-de-Salvagny et de deux casinos qui lui sont rattachés : celui de Saint-Galmier et celui de Juan-les-Pins.

Le groupe continue de se développer avec le rachat des casinos de Berck la même année, puis celui de Royat en 1992 et enfin ceux d'Aix-en-Provence, La Ciotat et Palavas-les-Flots en 1994.

Un an plus tard, le 29 mars 1995, Partouche devient le premier groupe de casinos français à être introduit en bourse.

Toucher un plus large public

S'appuyant sur sa notoriété grandissante, le groupe décide de jouer la carte de la diversification. L'objectif est double : attirer d'autres profils de clients et faire augmenter les bénéfices de la société familiale.

En 1997, il rachète ainsi le "Méridien-Garden Beach", un hôtel 4 étoiles localisé à Juan-les-Pins. Trois ans plus tard, il poursuit son développement avec l'ouverture en 2000 du "Hilton" de la Cité internationale de Lyon et l'hôtel "Aquabella" d'Aix-en-Provence. En 2001, il rachète également l'hôtel "Savoy" de la ville de Cannes.

En 1995, le casinotier procède au rachat de son premier casino étranger : celui de la station de Knokke en Belgique.

L'année suivante, il fait ensuite construire en partenariat avec le Club Méditerranée un casino à Agadir au Maroc, puis son premier "pasino" (établissement de jeux, de restauration et de loisirs) à Djerba en Tunisie en 1998 et un autre casino à San Roque en Andalousie en 1999.

L'expansion du groupe sur le sol français n'est pas en reste ! Le casinotier ouvre un nouveau casino à Cabourg et à Beaulieu-sur-Mer en 1997, à Cannes en 1998, avant de rouvrir le célèbre casino "Palm Beach" et celui de Lyon un an plus tard.

Partouche souhaite par ailleurs faire évoluer le concept du casino. Son "pasino" tunisien connaissant un grand succès, il décide ainsi d'ouvrir un établissement similaire à Aix-en-Provence en 2001. Celui-ci finit par attirer un si grand nombre de clients qu'il se positionne dans le Top 5 des casinos les plus populaires de France.